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Kamel Ouassagari on the presidential pardon granted to detainees by the Head of State : “I remained thirsty.. »

Guest of the sociopolitical show “Cartes sur table” on Océan Fm, Sunday 11 August 2024, Camel Ouassagari, deputy from the Democratic party addressed several current political topics including the presidential pardon granted to detainees by the head of state. Ceci à l’occasion de la célébration du 64th anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale.

Indeed, Friday 2 August 2024 en marge des festivités marquant le 64ème anniversaire de la fête de l’indépendance, le chef de l’Etat a accordé la grâce présidentielle à 464 people, dont 27 condamnées par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (I shout) pour leur implication dans les violences électorales de 2019 and 2021 and 437 par différentes juridictions pour entre autres, vol de téléphones portables et d’ordinateurs, tentatives d’escroquerie, escroquerie en tontine et détournement de deniers publics.

Cette décision selon le député de l’opposition s’inscrit dans l’ordre normal des choses. « Depuis toujours, à la veille ou au lendemain de chaque fête de l’indépendance, il y a eu la grâce présidentielle. Today, les gens en parlent plus parce que 27 prisonniers politiques arrêtés dans le cadre de l’élection présidentielle de 2021 ont pu bénéficier de la grâce présidentielle. Every year, il y a la grâce présidentielle. C’est dans l’ordre normal des choses », a déclaré Kamel Ouassagari, according to Le Matinal.

Still according to the same source, le député du Parti Les Démocrates affirme que ce geste du chef de l’Etat Patrice Talon n’est pas une avancée ni une victoire. « Je suis resté sur ma soif parce qu’il y a encore une cinquantaine de personnes en prison dans le cadre des élections. Mis à part ces personnes, il y a encore des milliers de Béninois qui sont encore en prison. Les raisons pour lesquelles des gens ont été graciés, d’autres pouvaient être graciés aussi », a-t-il confie.

As a reminder, la grâce peut être définie comme un acte de clémence par lequel le Chef de l’Etat accorde à un individu frappé d’une condamnation définitive et exécutoire une remise totale ou partielle de la peine ou lui substitue une peine plus douce. Contrairement à l’amnistie qui efface complètement la peine et le caractère délictueux de l’acte qui a conduit à la sanction, la peine d’une personne graciée reste inscrite à son casier judiciaire.

Patrice ADJAHO

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