Facts, some funnier than others but worrying, follow one another in the town of Abomey-Calavi. Every week, des cas de vol, viol, braquage sont légion dans cette cité dortoir située à une trentaine de kilomètres de Cotonou. Ça fait froid dans le dos. Difficile de quitter sa maison pour aller chercher son gagne-pain sans avoir des craintes, de multiples craintes.
Crainte d’être braqué matinalement, crainte de revenir voir sa maison cambriolée ou crainte de constater que sa fille est déjà déflorée par un vil individu, si ce n’est la boutique et le magasin de vente qui sont mis à sac. Les scènes de cupidité ou de barbarie sont monnaie courante. Il y a trois semaines à Hèvié, les divorcés sociaux ont profité de l’absence des occupants d’une maison pour voler leur poste téléviseur. « Je suis allé au boulot et Hônon (maman des jumeaux en langue fon) est partie à l’église. Au retour elle m’appelle pour signaler qu’elle ne retrouve plus la télévision écran LED. Comment disais-je? La télé n’est plus là rétorqua-t-elle. D’interrogations en interrogations on a fini par comprendre que nous avons été cambriolés », conta Jules, agent dans une structure à Cotonou. Il y a une semaine environ, Gaskiyani info a relayé un cas encore plus impressionnant. En plein jour encore, les chenapans ont profité de l’absence de leurs victimes pour opérer sans être inquiétés ni attirer le regard de curieux. Ils ont vidé le salon et la chambre à coucher sans oublier les effets des enfants, du propriétaire et même de sa femme. As usual, cette famille cambriolée quitte la maison très tôt le matin pour revenir le soir. Et c’est en rentrant aux environs de 21 heures qu’ils ont constaté les dégâts. « C’était une scène incroyablement bizarre qui ne dit pas son nom. Les chambres sont vidées comme si on déménageait » signale le maître de maison. Une autre victime a alerté notre rédaction pour signaler des cas de vol. C’est le jour de la Saint Valentin, qu’ils lui ont fait la fête dans la fête. Ça ne fait pas rire mais réfléchir. « Pour le vol de Hêvié, je confirme qu’ils sont entrain de sévir grave ces hors-la-loi. The 14 février passé c’était notre tour, un mois avant c’était le tour des voisins mais apparemment les policiers du commissariat ne sont pas motivés à les décourager ni même enquêter », dénonce-t-il amèrement. Au retour de boulot il a tout simplement constaté que sa chambre est cambriolée. Ces appareils électroménagers emportés. Dame X à Tankpè à l’ouverture de sa boutique jeudi dernier a constaté la visite des Hors-la-loi qui d’habitude dans leur méchanceté ont emporté un nombre important d’articles. Here, ils sont passés par le toit pour réaliser leur forfaiture.
A ces faits s’ajoutent les vols à mains armées, les vols à l’arrachée. Dès potron-minet, les travailleurs allant à Cotonou ou des soirs en rentrant chez eux, sont souvent dépouillés de leurs biens ; motorcycles, sacs à main ou téléphones.
Que font les autorités compétentes?
Si régulièrement, les forces de police embarquent les cybercriminels terrés dans des maisons de l’arrondissement et de la commune d’Abomey Calavi en général, le mal devient inquiétant. On sent qu’ils sont en sous-effectif et manquent également de moyens adéquats pour faire le job. Calavi est devenu la commune la plus peuplée du Bénin en termes de démographie, le nombre de force de l’ordre doit également doubler pour faire face aux défis sécuritaires qui s’imposent. Il en va de l’intérêt de chacun et de tous. Il faut arrêter la saignée et éviter d’en rajouter à la psychose des populations. Cotonou est saturée, donc habiter Calavi et environs ne doit pas devenir un problème pour les citoyens mais un choix à encourager à travers les mesures de sécurité appropriées. Et si la situation doit continuer ainsi, les logements sociaux en construction risquent de ne pas trouver preneur pour raison d’insécurité et serait un manque à gagner pour l’état et le gouvernement du président Patrice Talon qui y a investi beaucoup de moyens du contribuable béninois. La population est aussi appelée à la vigilance et à la collaboration pour la coproduction de la sécurité. Le premier acteur de la sécurité c’est encore elle.
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