It's fear, concern and consternation every day in the ranks of the populations of Kandi. Reason, speeding. Apart from off-yard loading and its corollaries, speeding now reigns supreme and disrupts the free movement of people.
Chaque jour une personne sur trois perd un de ses membres…. Une situation qui créé la psychose dans la ville chef-lieu du département de l’Alibori. Malgré les différentes mesures prisent par les autorités pour mettre hors d’état de nuire les auteurs, rien n’a changé et les populations s’en plaignent. « Le silence de nos autorités face à l’insécurité dans laquelle nous mettent nos frères passionnés de l’excès de vitesse n’est point un moyen d’expression de la sagesse. Je suis vraiment désolé. Si les parents de ces dangers publics ne peuvent pas assumer leurs responsabilités face au phénomène d’excès de vitesse pratiquée par certains de nos frères et même certaines de nos sœurs depuis un moment, nos autorités elles doivent prendre leurs responsabilités pour nous protéger. Malheureusement nous constatons que le silence est utilisé comme l’enveloppe de protection de nos indécences et caprices » se désole Bouraima A. Karimou. « Nous avons assez dénoncé ce phénomène d’excès de vitesse qui met à mal notre quiétude. C’est comme si nous n’avons pas d’interlocuteur », he added. « Voilà un grand problème qui me donne les maux de tête car chaque fois tu as peur », renchérir Salissou S. Fadel S. tente de situer les responsabilités à travers des questionnements : « Est-ce une mauvaise éducation que nous recevons ? Les parents connaissent-ils leurs responsabilités ? Au finish ce sont les innocentes personnes qui sont victimes ». Roufai A. exprime son mécontentement exemple à l’appui. « Parmi les victimes figurent une dame proche de moi. Cette dernière est laissée à son propre compte après avoir été percutée violemment entraînant des blessures graves sans qu’on le responsable ne soit identifié. C’est le cas d’un autre fracturé suite également à l’excès de vitesse d’un jeune ».
Le maire de Kandi, Zinatou Alazi Osseni Saka en février dernier avait martelé qu’il n’y a plus question de continuer à sensibiliser qui que ce soit. « Nous avons fini avec la sensibilisation, c’est l’heure de la répression ». C’était au cours d’une rencontre le 18 February 2021 avec les élus locaux et communaux et les responsables de Police républicaine afin de réprimer et finir avec ce vieux démon. A cet effet des badges avaient été confectionnés à ces derniers qui leurs décernent le pouvoir de dénoncer les auteurs auprès des forces de sécurité publique. Malheureusement cette résolution tarde de porter ses fruits. D’où cet appel de Bouraima A. Karimou « Les autorités, veuillez bien nous aider à en découdre avec ce phénomène d’excès de vitesse qui nous mette en danger ». En attendant que les autorités puissent prendre les taureaux par les cornes dans cette ville, Jean Jacques, enseignant à la retraite indique que la seule condition pour réduire ou éviter les cas d’accidents de circulation est de respecter le code de la route. « La prudence étant mère de sûreté, les usagers de la route sont invités à tout temps, à prendre les précautions idoines, pour éviter que de la joie à la tristesse, les moments de fête n’embranchent pas sur la piste du malheur ».
Bachirou ISSA