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CHAN 2021, honored football !

The challenge of organizing and holding the African Nations Championship, CHAN in the land of indomitable Lions raised by the African Football Confederation, CAF et le pays hôte, le Cameroun pour des raisons que vous connaissez, à savoir le Covid, la situation au sein du board de la CAF en ce moment et la capacité logistique, intéressons-nous au jeu en lui-même dont la qualité a largement dépassé les attentes.

Pour ceux qui avaient encore des doutes sur le bien fondé de l’existence du CHAN, qu’ils considèrent pour des raisons qui leur sont propres comme une Coupe d’Afrique des Nations bis, cette 6ème édition de l’une des cadettes des compétitions nouvellement créées par la CAF a fini de mettre tout le monde d’accord sur sa vitalité, mais surtout sur la nécessité de l’urgence de sa consolidation et de sa pérennité. Tant le spectacle produit par l’ensemble des équipes participantes frôle le niveau de certaines CAN, s’il n’est pas simplement au-dessus. That said, le principal défi relevé par les différents encadrements techniques est d’avoir réussi dans leur ensemble, une bonne préparation athlétique malgré l’absence de championnats nationaux pour la plupart des pays. Une fois cet acquis de base dans la poche, tout le reste était envisageable. Et c’est ce à quoi nous avons eu droit, avec des matchs intenses, spectaculaires et aboutis sur les plans technique et tactique avec une grosse part d’envie et de créativité, marques déposées du football africain qui a toujours fasciné les passionnés du ballon rond.

Le pire était redouté pour le pays hôte dont les fans craignaient à raison une élimination sans gloire au premier tour. Et pour cause le sélectionneur Yves Clément ARROGA a été limogé à la fin du mois d’Octobre donc à moins de trois mois de la compétition. Martin Ntoungou MPILE appelé à la rescousse avec Ndoumbé BOSSO comme adjoint, a eu du mal à bâtir une équipe compétitive, faute de championnat, pas du fait de la pandémie du coronavirus, mais bien du fait de la gué guerre entre la Fédération Camerounaise de Football, Fécafoot et la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, LFPC. Et pour en rajouter au pessimisme ambiant, les Lions indomptables A’ sont totalement passés à côté de l’ultime tournoi dénommé mini CHAN organisé à la veille du coup d’envoi de cette messe africaine du foot. So, il ne restait que des formules, du genre, impossible n’est pas camerounais, les Lions ont le hemlè pour eux, entendez le légendaire fighting spirit camerounais pour les irréductibles. À l’arrivée, ils n’ont pas tort, puisqu’au mental et à l’état d’esprit, le Cameroun s’est invité dans le carré d’as. Chose inespérée au départ. However, il remporte le trophée de l’organisation du tournoi qui est partie pour rester dans les annales du CHAN avec des pelouses moquettes et un engouement festif bien africain. Rien que ça à un an de la grande CAN, c’est un triomphe xxl pour ce pays de football longtemps mis au ban des accusés pour son déficit criard en infrastructures sportives à la hauteur de sa réputation.

Les trois autres pays qui complètent le carré d’as, The Mali, la Guinée et le Maroc ont tout simplement séduit par leurs qualités individuelles et collectives. Le public leur doit la palme de la perfection du beau jeu dans ce tournoi. Mais également l’adage populaire du sport selon lequel, seul le travail paie. Et le travail acharné sans relâche qui s’abat au niveau local de ces trois pays, en termes de formation de jeunes, de management et de développement du football, ainsi que la qualité et la régularité de leurs championnats ont tout simplement payé. Vivement que des pays comme le Bénin s’en inspirent.

Ouorou-roasted Babero

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