L’opposante béninoise Reckya Madougou sera fixée sur son sort ce vendredi 10 December 2021. Poursuivie pour « financement du terrorisme », la candidate recalée de l’élection présidentielle du 11 Avril dernier sera devant les juges de la CRIET pour connaître l’issue de son procès.
La session criminelle ouverte lundi dernier à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) se poursuit. Et après le procès du constitutionnaliste Joël Aïvo condamné à 10 years of criminal imprisonment with 45 million fine, l’un des dossiers les plus attendus inscrits au rôle est l’affaire dite ” financement de terrorisme” dans laquelle le nom de l’ex-garde des Sceaux Reckya Madougou est cité.
Déposée à la prison civile d’Akpro-Missérété depuis le 05 last march, et après les demandes de sa libération provisoire infructueuses, celle dont la candidature à la dernière élection présidentielle a été rejetée sera ainsi devant les juges de la CRIET avec ses coacusés dans le dossier dont le Colonel Mama Touré, this Friday 10 December 2021 à l’occasion de la session criminelle en cours pour connaître son sort.
As a reminder
The first, comme le notifie Jeune Afrique dans ses colonnes, Georges Sacca, a été arrêté le 24 February, soit une semaine avant elle. Incacéré depuis, il est présenté par l’accusation comme l’« un des plus proches collaborateurs de Mme Madougou à Parakou », il serait entré en contact avec le colonel à la retraite Ibrahim Mama Touré en vue de lui confier la mission de commettre un meurtre visant une « autorité importante de Parakou ». Ledit meurtre devait être suivi d’une seconde « opération » menée lors des obsèques de la première personnalité ciblée. George Sacca avait été arrêté le même jour que Bio Dramane Tidjani, cadre du parti les Démocrates sous les couleurs desquelles Reckya Madougou avait présenté sa candidature. Selon l’accusation, c’est Bio Dramane Tidjani qui aurait joué aux intermédiaires entre Madougou, présentée comme la commanditaire de la surprenante « opération », et les hommes de main présumés.
Edmond HOUESSIKINDE