Animation of public life : Return political negotiations

Moins de deux ans séparent les Béninois de l’élection présidentielle de 2026 mais déjà les tractations ont commencé dans les états-majors des forces politiques.

Certains candidats potentiels qui ont le courage de faire parler d’eux en public soutiennent plus ou moins ouvertement l’installation des comités de soutien à travers le territoire national. Others, qui sont encore membres de la mouvance présidentielle et qui ont peur de perdre des privilèges, agissent dans l’ombre tandis que d’autres encore attendent patiemment le bon moment, espérant bénéficier de l’appui du président de la République dont c’est le dernier mandat.
On the opposition side, on ne note pas une avalanche de velléités, sans doute par peur de rompre l’apparente harmonie qui règne dans ses rangs. One thing is certain, ce sont les elus du parti Les Démocrates qui devront déterminer celui qui portera le drapeau de l’adversaire de la mouvance. Ceux-ci sont au nombre de 28, le nombre, à un élu près, des parrainages nécessaires pour toute candidature. L’unité est donc indispensable si l’opposition tient à participer à ce scrutin d’une importance capitale.
Despite this, les luttes d’influence ont commencé en coulisses. Sur les réseaux sociaux apparaissent des portraits élogieux de telle ou telle personnalité souvent présentée comme l’homme de la situation.
In the field, plus aucune semaine ne passe sans qu’on annonce des défections de groupes de militants en faveur des adversaires d’antan. Ces changements de vestes sont souvent mis en avant par un leader d’opinion. But in reality, ils sont une manoeuvre aussi vieille que la démocratie béninoise. Il s’agit en réalité d’une manière de dire aux candidats à l’élection présidentielle qu’il faut qu’ils comptent sur eux s’ils tiennent à atteindre leurs objectifs.
Adoptée en février 2021, la charte des partis est sensée assainir l’espace politique du Bénin. Consequently, sa promulgation a donné un coup de balais qui a mis l’ensemble des formations politique à la poubelle, à l’exception de ceux favorables au pouvoir en place, en l’occurrence le Bloc Républicain et l’Union progressiste le Renouveau. Cela a conduit à un parlement monocolore. Sans concurrents sur le terrain, le BR et l’Upr n’ont pas eu besoin de tractations avec d’autres forces politiques pour se faire élire.
Aujourd’hui avec l’ouverture du champ politique à l’opposition, les marchandages politiques sont de retour alors que le but poursuivi par la nouvelle charte des partis politiques est aussi la fin de ces tractations qui ouvrent la porte à la corruption.

Damien TOLOMISSI