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El Farouk Soumanou: « …. Nous n’avons pas volé la FCBE à Yayi »

 El Farouk Soumanou: « …. Nous n’avons pas volé la FCBE à Yayi »

Il était l’invité de Donklam Abalo sur Eden TV dimanche 25 février 2024. El Farouk Soumanou, membre du bureau politique du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a abordé plusieurs sujets dont la révision de la Constitution, la relecture du code électoral et ce qui a été à la base de la séparation avec Boni Yayi. Il n’a pas occulté de parler des Assises Nationales. Voici quelques morceaux choisis.

Révision de la Constitution

« Il faut faire la part des choses. Ce n’est pas comme si la Constitution qui est là est bonne et exempte de critiques. Pas du tout. La Constitution qui est là est à revoir. Nous l’avons dit à plusieurs reprises. Même à propos de celle issue de la Conférence des Forces Vives de la nation de 1990, feu Mathieu Kérékou disait qu’elle a été taillée sur mesure pour l’exclure. Les textes ont des problèmes. Mais il faut réunir un certain nombre de conditions pour les corriger sans en rajouter à la situation sociopolitique qui est déjà très tendue dans le pays. On ne peut pas actuellement dans ces conditions aller à une révision de la Constitution quand des fils et filles du Bénin sont en prison ou en exile à cause de la politique. On ne peut pas réviser la Constitution sans associer les Organisations de la société civile, les religieux, les intellectuels et tous les partis politiques. Les conditions ne sont pas remplies pour une révision non consensuelle de la Constitution. C’est ce que nous disons à la FCBE ».

Certains partis exclus du débat sur la révision de la Constitution et de la relecture du Code électoral

« Les débats de la révision de la Constitution et de la relecture du Code électoral sont deux débats très importants auxquels il faut associer tout le monde. Malheureusement, que cela soit du côté de la mouvance comme du côté de l’opposition, certains sont exclus. Nous nous avons demandé à la FCBE que le président de l’Assemblée nationale fasse une large consultation de tous les partis politiques pour recueillir leurs propositions et mettre en débat, ce qui n’a pas été fait. Du côté de la mouvance, à aucun moment nous n’avons vu les deux blocs UPR et BR se préoccuper des propositions de MOELE BÉNIN ou de RN pourtant ces derniers ont fait des propositions. De même du côté de l’opposition, certains se sont réunis sans inviter la FCBE. Donc de part et d’autre, il y a l’exclusion et dans ce cas, on ne peut valablement engager la vie du pays ».

« Ce que nous avons fait, c’est cela qui devrait faire école »

« Je ne crois pas que le président Boni Yayi puisse dire qu’on a volé son parti. Ce que nous avons fait, c’est cela qui devrait faire école. Nous avons géré pendant 10 ans le pouvoir avec Boni Yayi et lorsque nous avons perdu le pouvoir en 2016, nous avons clairement compris que notre place est dans l’opposition. Nous avons aidé le président Boni Yayi à transformer en 2018 l’alliance que nous étions en parti politique. Pendant ce temps, plusieurs des nôtres ont déjà rejoint le président Patrice Talon. Plusieurs ministres du président Boni Yayi sont avec Patrice Talon soit dans son gouvernement soit au parlement dans ses blocs. Nous avions en 2019, lorsque la rupture a choisi de nous empêcher d’aller aux élections et d’enfermer notre président d’honneur Boni Yayi pendant 52 jours à son domicile de prendre nos responsabilités pour éviter à la FCBE le sort de la disparition comme l’UBF et tous les autres partis qui ont soutenu des présidents en exercice et qui ont disparu après. Je vous rappelle que lorsque le président Boni Yayi était revenu et que nous nous sommes rendus en son domicile, il nous a félicités, tous les amis étaient venus et nous devons aller aux élections communales en 2020. C’est dans la confection des listes qu’il y a eu des divergences et contre toute attente Boni Yayi nous a envoyé sa démission. Donc personne parmi nous ne l’a trahi. Nous avons choisi préserver le parti. Ceux qui voulaient le lâcher sont partis à l’aube de la rupture ».

Assises Nationales

« Nous encourageons le Chef de l’Etat à organiser le “ATCHAKPODJI ” dont il parle, pas dans le sens de s’asseoir juste avec Boni YAYI mais plutôt avec tous les partis politiques et Forces Vives de la nation. Nous avons constaté que le thème “Assises nationales ” gêne. Alors prenons le thème voulu par le chef de l’État lui-même. Il est important qu’on se parle, pour régler ensemble les problèmes de ce pays’ ».

La Rédaction

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