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Economie de l’Être : Les 10 principes phares

Les Béninois se familiarisent déjà à ce nouveau concept. Le Bénin entre dans une nouvelle ère de promotion et de valorisation du capital humain. L’initiative portée par l’Institut de l’Être se veut un nouveau repositionnement des ressources humaines pour en faire des actrices incontournables des options de développement définies au sommet de l’État.

L’approche définie par l’Institut de l’Être, à sa tête, le président Martial Kpochan, se propose d’aller à une transformation radicale de l’homme dans ses dimensions physique, intellectuelle et morale, de manière à le rendre plus productif face aux nouveaux défis et enjeux de développement. L’économie de l’être se définit par des principes qui mettent l’homme au cœur des options de développement. Un concept qui exige des dispositions dans une perspective de reconsidération de l’Homme en tant qu’entité de transformation et de domination des choses du monde. Une manière de revoir les concepts traditionnels et archaïques de promotion et de valorisation du capital humain, lesquels concepts apparaissent désuètes et donc frappés d’inefficacité. À ce titre, l’Institut de l’Être crée la sensation en annonçant des principes sacro saints en vue de leur conformité à “économie de l’être”. Des réflexions menées, il ressort qu’il est aujourd’hui impérieux de placer l’Homme au cœur des nouvelles options de développement. En un mot, le concept vise plus d’attention et de considération à l’entité humaine dans les nouveaux choix de promotion de la valeur ajoutée.
Pour se faire plus simple, l’Homme doit être la priorité des priorités dans les politiques nationales de renforcement de la productivité à tous les niveaux. La nouvelle approche se propose de mettre l’Homme dans les meilleures conditions possibles de rendements et de performances et, ce faisant, susciter davantage sa participation citoyenne à l’œuvre de développement et de construction de la nation. Ce qui passe par 10 principes phares de manière à formaliser l’économie de l’être. Dans un premier temps, l’Institut de l’Être évoque la Primauté de l’humain : il s’agit de mettre I’humain au centre des préoccupations économiques, en privilégiant la sauvegarde de l’être sur l’avoir. Ensuite, l’Institut de l’Être définit le travail comme l’actif économique de l’être, en mettant en avant le temps. Il est question ici de promouvoir des politiques créatrices d’emploi valorisant le temps et le travail comme moyens d’émancipation économique et de liberté. Au troisième volet du concept, l’Institut de l’Être met un accent particulier sur l’éducation et la santé, comme besoins prioritaires. À ce titre, il propose l’accès universel à une éducation et formation professionnelle de qualité et à des soins de santé adéquats pour le développement humain et social. En son point quatre, l’économie de l’être exige l’engagement et la participation civique. À cet effet, la nouvelle approche vise à encourager une participation active et personnelle dans les processus décisionnels, permettant à chacun de contribuer de manière significative à la vie démocratique. Intervient ensuite en cinquième position, la loyauté aux devoirs et non à l’individu. À travers ce concept, l’Institut de l’Être voudrait encourager un engagement envers les responsabilités et les missions plutôt qu’envers des personnes. En six, la dynamisation de l’économie locale. Il s’agit de développer l’économie à partir des territoires et promouvoir une économie qui se développe en fonction des spécificités locales et des besoins des communautés, en valorisant les ressources et le potentiel des territoires. Plus loin, l’Institut de l’Être prône la souveraineté alimentaire à travers des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement. En son volet 8, l’Institut de l’Être appel à une justice équitable, de manière à garantir un accès égal et juste à un système judiciaire impartial pour tous. Vient ensuite la proximité interdépendance économique et Ubuntu. Il s’agit de développer des relations harmonieuses avec les pays voisins pour promouvoir la paix et la stabilité, en reconnaissant que les interdépendances mutuelles renforcent les capacités économique, régionale et continental. Et enfin, le respect de la dignité des peuples. Il s’agit d’instaurer le respect de la dignité fondamentale des peuples. Aider, accompagner, soutenir et servir les peuples tout en respectant leur dignité et leurs droits inaliénables.

Patrice ADJAHO

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