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Ecole béninoise : Un bilan moins reluisant 

Alors que l’école béninoise a rouvert ses portes le 16 septembre 2024, nos confrères de ”La Flamme” dans sa parution N°569 du 01 Novembre 2024, fait un tour des écoles du nord au sud. De ses constats, la situation n’est pas trop reluisante au niveau des Infrastructures, du mobilier mais également des ressources humaines qualifiées.

Manque criant de salles de classe pour abriter les apprenants de façon fixe. C’est l’un des amers constats relevés par nos confrères dans cette ronde informative. Et aucun département du pays n’est épargné note-t-on dans l’article. Dans l’Atlantique, au CEG Agassa Godomey dans la Commune d’Abomey-Calavi, pour 55 groupes pédagogiques il y a 33 salles de classe, au CEG Hêvié, pour 86 groupes pédagogiques, il n’y a que 43 salles de classes. Dans l’Ouémé, au CEG Danto dans la Commune de Missérété, ce sont 43 salles de classe pour 68 groupes pédagogiques qui sont dénombrés. Même la ville de Cotonou n’est pas épargnée, le CEG Les Pylônes ne dispose que de 49 salles de classe pour 69 groupes pédagogiques.

Pour ce qui concerne les mobiliers, « le constat n’est pas moins amer » lit-on avec de manques de tables et bancs peu partout. C’est le cas de l’Ecole Primaire Publique Pouya/B dans l’Atakora, Commune de Natitingou où il n’y a que 76 tables-bancs pour 233 écoliers soit 3 écoliers par table-bancs. Au Collège d’Enseignement Général Akimè dans la Commune de Klouékanmè (Département du Couffo), 38 élèves de la classe de 6è M1 « discutent 08 tables-bancs soit au moins 05 élèves pour une table-banc » étale le canard qui ajoute que 945 tables-bancs sont disponibles pour 2.380 élèves au CEG Agassa Godomey dans la Commune d’Abomey-Calavi. Au CEG1 de Dassa-Zoumé, « il manque près de 400 tables-bancs pour accueillir les élèves «  rapporte le journal.

                                                                                                                                                                                                     Quid du personnel enseignant ?

Ici, le problème se pose entre déficit et qualité. Il est rapporté que plus de la majorité du personnel enseignant est constitué des Aspirants au Métier d’Enseignement (AME). Selon les mêmes investigations du journal, plusieurs établissements se trouvent confrontés au besoin d’enseignants. Par exemple à l’EPP Sui, Kika (Commune de Tchaourou dans le Borgou), il n’y a que 03 enseignants pour 06 classes que compte cette école.- Au CEG Hèvié (Commune d’Abomey-Calavi, Atlantique), il y a seulement 135 enseignants (FE, ACDPE, AME) pour 86 groupes pédagogiques avec 43 classes volantes. La situation n’est pas plus gaie au CEG Tori Acadjamè (Commune de Tori Bossito, Atlantique où 50 enseignants pour 33 groupes pédagogiques avec 13 classes volantes. La situation est similaire dans le Département du Zou, CEG5 Bohicon : 30 groupes pédagogiques ; pas d’enseignant de français D2 ; pas d’enseignant de PCT en 6è M5 ; pas d’enseignant d’EPS pour les promotions 5e, 4e, 2nd et 1ère. Au CEG6 Bohicon : Pas d’enseignant de maths en 6è M3.

Arnaud ACAKPO (Coll)

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