Pour protéger les enfants contre l’hépatite B, le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a procédé au lancement de l’introduction du vaccin contre l’hépatite B dès la naissance. Une opportunité qui va permettre de protéger les enfants contre la transmission du virus au cas où leur génitrice l’aurait contracté. C’était vendredi 2 octobre 2020, au Chumel de Cotonou.
P.Adjaho
C’est désormais officiel. Tous les nouveau-nés doivent recevoir dans les 24 premières heures de leur naissance, le vaccin contre l’hépatite B. Ce qui protègerait les nouveau-nés contre la transmission du virus au cas où leur génitrice l’aurait contracté. Cette initiative qui entre dans le cadre du Programme élargi de vaccination (Pev) couvre non seulement tout le territoire béninois mais démontre aussi l’engagement du gouvernement béninois à offrir aux nouveau-nés, le vaccin contre l’hépatite B pour assurer leur protection.
«C’est donc à juste titre que le Bénin s’engage à offrir à ses nouveau-nés, le vaccin contre l’hépatite B pour démarrer leur protection dès les 24 premières heures de vie», a fait savoir dans son message, le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin. A l’en croire, la prévalence de l’hépatite B chez les femmes enceintes varie de 8 à 15% en Afrique avec des chiffres plus élevés pour la région subsaharienne dont le Bénin. Il a ajouté que chez les enfants nés de mères porteuses du virus de l’hépatite B, la prévalence de la maladie s’élève jusqu’à 55%. Aux dires du représentant résident de l’Unicef, Claude Kamenga, c’est un effort qu’il faut saluer. Le Bénin entend donc atteindre d’ici à 2030, la circonscription considérable de ce fléau à travers des stratégies arrimées. Le gouvernement béninois compte donc respecter la logique qui stipule qu’un enfant vacciné est un enfant sauvé.