Deux ans de bonheur : Un piège puis une renaissance

Le jour où je lui ai fait ma demande, elle a dit non. Elle m’a expliqué qu’un autre homme occupait son cœur, même si leur relation battait de l’aile. Elle voulait être sûre que c’était vraiment fini avant de s’engager avec moi. J’ai respecté sa décision.

Quelques mois plus tard, elle m’a appelé pour me dire : « Je pense que je perds mon temps à attendre quelqu’un qui ne reviendra pas. Je passe à autre chose. » Et c’est comme ça que notre histoire a commencé. Au début, ce n’était pas simple, elle regardait souvent en arrière, espérant un signe de son ex… mais rien. Petit à petit, elle a laissé notre amour prendre sa place.
Deux ans plus tard, nous avons officialisé notre relation. Nos familles se sont rencontrées, la dot traditionnelle a été échangée, et nous avons fixé la date du mariage. Nous avons même loué un appartement ensemble, bien que je n’y emménage pas encore, par respect pour les traditions.

Puis, Barbara est entrée dans ma vie

Elle prétendait avoir été dans mon lycée, deux promotions derrière moi. Elle connaissait des détails que seul un ancien élève pouvait savoir. Nous sommes devenus amis, et nous nous sommes revus plusieurs fois. C’est alors que ma fiancée a commencé à changer. Elle s’est faite rare, ne répondait plus à mes appels, et était souvent absente de notre appartement. Quand je lui demandais ce qui n’allait pas, elle assurait que tout était normal. Un soir, elle m’a annoncé qu’elle partait en voyage professionnel pour cinq jours. Elle a passé la nuit chez moi, et pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu l’impression que tout allait bien.
Le jour même de son départ, Barbara m’a proposé de se retrouver chez moi. J’ai accepté. Mais dès son arrivée, tout m’a semblé étrange. Sa tenue, son attitude, la façon dont elle s’est allongée sur mon lit… J’étais mal à l’aise.
Et soudain, la porte s’est ouverte. Ma fiancée était là, avec sa petite sœur. Le chaos. Les cris, les larmes, les accusations. Barbara jouait parfaitement son rôle, feignant l’ignorance. « Je ne savais pas qu’il avait une fiancée ! » Le lendemain, le message était clair : « C’est fini. » Son père m’a insulté, me traitant de tous les maux. Trois jours plus tard, tout était réglé. En juin, elle s’est mariée… avec son ex revenu de l’étranger. Trop rapide. Trop calculé. La vérité m’a été révélée par sa petite sœur. « Tu t’es fait avoir. Barbara a été envoyée exprès pour te piéger « me confie-t-elle. Je n’ai voulu y croire que lorsque j’ai vu une photo de Barbara… à son mariage.
Six ans plus tard, le karma a fait son œuvre. Elle vit seule, son mari est reparti peu après les noces. Parfois, elle porte son alliance. Parfois, non. Les gens disent qu’elle paie pour ce qu’elle m’a fait. Moi, je ne sais pas. Mais je sais une chose : je suis heureux. Il y a deux ans, j’ai épousé une femme merveilleuse. Et aujourd’hui, c’est tout ce qui compte.

Morale de l’histoire

Certaines ruptures sont des bénédictions déguisées. Et parfois, la vie se charge elle-même de rétablir l’équilibre.

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