Les derniers hommages sont rendus à Feu Jérôme Carlos ce mercredi 24 Janvier 2024 à la salle François Abiola de l’école normale supérieure de Porto-Novo. Le journaliste émérite qui a passé l’arme à gauche le lundi 15 janvier 2024. A l’unanimité, amis, anciens camarades, autorités politco administrative saluent un homme d’une simplicité et d’une générosité hors pair.
De la jeune génération à la plus ancienne, qu’elle soit de la presse, de l’enseignement, des arts et de politique, les témoignages concordent tous pour reconnaître à l’illustre disparu plusieurs valeurs. Entre autres, la simplicité, la gentillesse, la joie, la bonhommie, la volonté et surtout la franchise. C’est un symbole de la grandeur dans la simplicité qui a été célébré à Porto-Novo. De Praxede Boya, femme du feu Thomas Boya, ex PDG de CAPP FM à Noureini Tidjani Serpos, son ami et compagnon de lutte en passant par Gratien Ahouanmenou, Soulé Issiaka, Fidèle Aïkoué, sans oublier Philibert Abibou, le porte-parole du personnel de la radio, c’est un florilège de mots de reconnaissances de mérite qui a plu lors de la cérémonie officielle d’hommages rendue à Jérôme CARLOS. Alors que les uns pleuraient le fidèle compagnon, les autres saluaient le conseiller, le mentor que fut le regretté, Jérôme Carlos. <> a laissé entendre l’écrivain poète, Gratien Ahouanmenou. Pour Philibert Abibou, la faucheuse a arraché un <>. Soulé Issiaka, ancien directeur Afrique de Radio Nederland, salue un homme qui a la franchise chevillée au corps.
Au pupitre Noureini Tidjani Serpos n’a pu contenir des larmes. <> témoigne l’écrivain en larme. C’est ainsi que Noureini Tidjani Serpos a appris le décès de son ami. Empruntant la citation de Birago Diop, il dira qu’il n’est pas mort mais restera à jamais gravé dans la mémoire collective et demande aux autorités beninoises d’ériger un mémorial en son intention.
Il faut noter que tout le gratin de la presse nationale et internationale a fait le déplacement sur Porto-Novo pour saluer la mémoire de Jérôme Carlos. On peut citer Agapit Maforikan Napoléon, François Ahoudo, Édouard Loko, Zakiath Latoundji, pour ne citer que ceux-là. Le patriarche Paulin Hountondji,
l’ancien président de l’Assemblée nationale du Bénin, Antoine Idji Kolawolé, maître Sadikou Alao et une pléthore d’autorité ne sont pas restés du reste.
Arnaud ACAKPO (Coll)