Le 1er juillet 2020, l’un des baobabs de la musique traditionnelle béninoise tourne dos à la scène. Il a nom, Gbèssô Wémèton, Adrien Hounkpatin à l’état civil. Il a été inhumé le 10 octobre 2020 à son domicile sis à Atankpè, un village de l’arrondissement de Hounviguè dans la commune de Bonou. En prélude à l’inhumation, des hommages dus à son rang lui ont dit été rendus par des autorités dont le ministre béninois en charge de la culture, Jean Michel Abimbola.
E. H
Il a marqué son existence par plusieurs œuvres musicales pétries de leçons de morale. Le doyen des artistes, chanteurs et compositeurs de la vallée de l’Ouémé, Adrien Hounkpatin repose depuis le samedi 10 octobre dernier auprès de ses aïeux. ‘’Gbèssô Wémèton’’ de son nom d’artiste, l’homme qui s’est définitivement séparé du micro au petit matin du lundi 1er juillet 2020 des suites d’une courte maladie a reçu avant son inhumation une pluie d’hommages. Ceci aussi bien de la part de ses pairs artistes que de sa famille biologique et bien entendu du gouvernement à travers le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Michel Abimbola qui a honoré de sa présence. « C’est une énorme perte pour la génération montante de la musique traditionnelle du Bénin en général et celle de la vallée de l’Ouémé en particulier », a déclaré Jean Michel Abimbola. « Gbèssô de son vivant représente une source d’inspiration à notre génération », se désole l’artiste Yves Boko alias ” Cékpé. Gaston Kouton (Zomandokôkpon) souligne pour sa part que « C’est une bibliothèque culturelle béninoise qui s’est brûlée ».
Il faut préciser qu’il a été inhumé dans la stricte intimité famille au village d’Atankpè dans la commune de Bonou.