Site icon Gaskiyani Info

Crash d’hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien Raïssi : L’identité des victimes

Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dans un accident d’hélicoptère survenu dimanche dans des conditions météorologiques difficiles. À ses côtés se trouvaient huit autres passagers, tous décédés, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. Voici ce que l’on sait des victimes du crash.

Il était considéré comme l’un des favoris pour succéder à l’ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de la République islamique d’Iran. Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort dimanche 19 mai dans un accident d’hélicoptère survenu dans le nord-ouest du pays, a confirmé le gouvernement ce lundi, mettant un terme à de longues heures d’incertitude.  L’annonce de son décès avait été donnée en début de matinée par les agences de presse et les sites d’information après la découverte de l’épave de l’hélicoptère à l’aube. Après d’intenses recherches, la perspective de découvrir vivants le chef de l’État et les huit autres passagers avait progressivement diminué durant la nuit.

Le chef de la diplomatie iranienne également décédé

Parmi les victimes du crash figure également Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, nommé à la tête de la diplomatie par Ebrahim Raïssi en août 2021. Le ministre iranien des Affaires étrangères, un diplomate de carrière de 60 ans, avait la lourde tâche de succéder à Javad Zarif, le très actif chef de la diplomatie entre 2013 et 2021.

Moins charismatique que son prédécesseur, qui parlait parfaitement anglais, Hossein Amir-Abdollahian a été présenté par la télévision d’État comme un “diplomate prestigieux de l’axe de la résistance”, en référence aux groupes déployés au Moyen-Orient contre Israël, l’ennemi juré de la République islamique. Le chef de la diplomatie iranienne était un farouche défenseur de la politique anti-israélienne et souvent anti-occidentale de la République islamique.

Tout au long de sa carrière, Hossein Amir-Abdollahian a été remarqué pour ses liens étroits avec les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique. Depuis trois ans, Hossein Amir-Abdollahian s’était consacré à mettre fin à l’isolement de l’Iran et à réduire l’impact des sanctions américaines, qui pèsent sur l’économie iranienne.

Selon l’agence de presse officielle Irna, l’accident d’hélicoptère a aussi coûté la vie au gouverneur de la province d’Azerbaïdjan oriental, Malek Rahmati, vice-ministre de l’Économie et des Finances de 2023 à 2024. Également tué dans le crash, Seyyed Mohammad Ali Ale-Hashem, le principal imam de la région, connu sous le nom d’ayatollah Ale-Hashem et présenté par Irna comme l’imam de la prière collective du vendredi de Tabriz, la capitale de cette province.

Aux côtés du président iranien se trouvaient également son chef de la sécurité et trois membres d’équipage, rapporte l’agence de presse, sans révéler l’identité de la dernière victime. De son côté, le média Sepah, organe de communication du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), évoque les autres victimes du crash : le pilote, son copilote, un chef de la sécurité ainsi qu’un autre garde du corps.  Les secours ont récupéré ce lundi matin les dépouilles des neuf passagers. “Nous sommes en train de transférer les corps des martyrs à Tabriz”, a annoncé le Croissant Rouge.

JC avec AFP

Quitter la version mobile