Championnat d’Afrique des nations de Wushu : « Le Bénin ira chercher des médailles en Égypte », dixit David Ataï Guédègbé

 Championnat d’Afrique des nations de Wushu : « Le Bénin ira chercher des médailles en Égypte », dixit David Ataï Guédègbé

A quelques jours du Championnat d’Afrique des nations de Wushu qui se tiendra du 1er au 6 mai 2025 en Égypte, les sélections béninoises peaufinent leur préparation. Dans cet entretien, David Ataï Guédègbé, trésorier général de la Fédération béninoise de Wushu, évoque les efforts engagés, les ambitions du Bénin, les défis logistiques, ainsi que le soutien des autorités sportives.

Quel est l’état de préparation des deux équipes nationales béninoises en vue du prochain championnat d’Afrique de Wushu ?

Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez au sport en général, et au Wushu en particulier. Avant toute chose, permettez-moi d’adresser mes sincères remerciements au Président de la République, son Excellence Monsieur Patrice Talon, au Ministre des Sports, Benoît Dato, ainsi qu’au président de la Fédération béninoise de Wushu. Depuis l’arrivée du ministre Benoît Dato, nous observons une dynamique nouvelle qui permet au Bénin de participer à un championnat continental avec une délégation plus fournie. Nous en sommes très reconnaissants. S’agissant de la préparation, nous avons désormais une certaine expérience. Tous nos athlètes sont mobilisés depuis deux mois, avec l’encadrement technique nécessaire. Nous savons également que les autres nations, comme le Mali, le Sénégal, l’Égypte, le Maroc ou encore la Tunisie, se préparent activement. Mais nous n’avons pas à rougir : le Bénin est aussi prêt à relever le défi.

Nous aurions aimé engager un plus grand nombre d’athlètes, car le talent ne manque pas. Mais les moyens restent limités. Le championnat compte près d’une cinquantaine de catégories, et même si nous ne pourrons pas toutes les couvrir, nous alignerons une représentation solide. Je suis convaincu qu’avec le travail accompli, nos athlètes ramèneront des médailles à la maison. Je tiens d’ailleurs à féliciter les coachs de Taolu et de Sanda pour leur travail remarquable.

Quel est l’objectif assigné à la sélection nationale pour cette compétition ?

Le championnat se tiendra du 1er au 6 mai en Égypte. Au-delà de la préparation locale, nous avons pu négocier, avec l’appui des fédérations africaine et internationale, quelques jours de stage à l’étranger avant le début de la compétition. Cette préparation supplémentaire permettra à nos athlètes de s’acclimater, de s’imprégner de nouvelles techniques et d’aborder le championnat avec un niveau de performance optimal. Notre objectif est clair : faire honneur au Bénin en montant sur les podiums. Nous mettons tout en œuvre pour atteindre cet objectif. Encore une fois, merci au ministère des Sports, à notre fédération, ainsi qu’aux instances africaines du Wushu pour leur soutien indéfectible.

Combien d’athlètes composeront la délégation béninoise ?

Nous comptons envoyer une quinzaine d’athlètes. Bien que notre liste initiale comprenne une vingtaine de noms, seuls les meilleurs seront sélectionnés. En Sanda, nous alignerons environ cinq athlètes, et en Taolu, une dizaine. L’accent est mis sur la qualité : il ne s’agit pas de quantité, mais d’aligner les meilleurs représentants du pays. Avec les efforts déployés, je suis persuadé que le Bénin fera bonne figure en Égypte.

Propos recueillis par Patrice ADJAHO

Articles similaires