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Benin-football : Quête sans fin de sélectionneur

A un mois de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, le Benin est toujours sans sélectionneur. Alors que le chrono tourne, c’est du statu-quo.

N’allez surtout pas parler de Moussa Latoundji. L’ancien adjoint de Michel Dussuyer a été sollicité pour les trois matches amicaux lors de la fenêtre FIFA au cours de laquelle les Écureuils ont participé à “Antalya cup” en Turquie. Crédité d’un bon tournoi avec à la clé le trophée, l’ancien adjoint ne verrait pas d’un mauvais œil la succession à Michel Dussuyer. Mais la fédération et le ministère des sports sont assez taiseux sur le fait. Silence radio. Rien. Presque de l’incantation. Aucune information ne fuite du couvent FBF-Ministère des sports. Le temps passe, les jours s’égrènent. Le Benin qui a l’intention de revenir au premier plan après deux échecs coup sur coup pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023 et le second tour des Barrages de la Coupe du Monde, ne semble pas se mettre dans les meilleures dispositions pour se rassurer d’entrée.

Un sélectionneur  «haut de gamme»

L’information a agité un moment l’opinion. Dans sa quête de sélectionneur pour son équipe fanion, le Benin ambitionne recruter un technicien qui a pion sur rue, un  « sélectionneur haut de gamme » comme le soulignait le porte-parole du gouvernement au détour d’un compte rendu du Conseil des ministres. En l’absence de concret, les supputations se sont accumulées : Raymond Domenech, Jean Louis Gasset ou même tout récemment Patrice Beaumelle. D’autres noms circulent : Julien Mette, Nicolas Dupuis, Didier Six, Milutin Srédojevic, Jorge Costa ou encore Mathieu Enguerran Edjekpan. Des noms bien connus ou presque dans le microcosme du football africain à l’exception de quelques-uns et qui suscitent peu d’enthousiasme à l’heure où le continent de plus en plus fait confiance à ses fils.

Sapeur-pompier

Le calme apparent qui règne actuellement cache la tempête qui arrive. Déjà fin mai le Benin à l’instar des autres sélections sera en regroupement. Et beaucoup de préoccupations restent sans réponses : Faut-il choisir un expatrié pour conduire ces éliminatoires ? A quelques quatre semaines, de quel temps disposera-t-il alors pour appréhender le groupe ? L’option du réalisme et de la sagesse serait de confier les clés du camion à Moussa Latoundji. Plutôt que de faire de lui un sapeur-pompier pour venir éteindre en urgence un incendie, autant faire de lui un sélectionneur plénipotentiaire. A l’étape des choses, le Benin n’a pas vraiment une large palette de choix.

Robert KEKELY

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