Il y a quelques jours, des clubs mythiques du vieux continent, ont plongé le monde du football dans une tempête sans précédent avec le projet de création d’une Super Ligue de Football au détriment de la prestigieuse Ligue des champions de l’Uefa. La virulence et la spontanéité des réactions suscitées, à la fois dans l’opinion publique, chez les politiques et au sein de l’Uefa ont contraint la majorité des clubs signataires, à se rétracter sauf trois : la Juventus de Turín (Italie), le Fc Barcelone et le Real Madrid (Espagne) qui ont refusé d’abdiquer. Ils comptent mieux sculpter le projet pour garantir sa bonne mise en œuvre. Sans quoi, soutiennent ces jusqu’auboutistes ce sera la mort programmée des clubs. L’Uefa dans sa colère légitime, face à cette déviance intolérable, a menacé par la voix de son président de suspendre les trois récalcitrants de ses compétitions. Menaces assorties de lourdes amendes à payer. Sauf que tout ceci, n’a point ébranlé le groupe des trois qui a froidement sorti par le biais de ses avocats, une ligne de défense, l’abus de l’Uefa dans sa position dominante. Pendant que l’opinion s’attendait à voir les sanctions tombées, c’est plutôt à un virage à 180° qu’on assiste de la part de l’institution chapeauté par Aleksander CÉFÉRIN à travers sa chambre d’appel. L’Uefa suspend jusqu’à nouvel ordre, la poursuite contre les clubs soutenant toujours, la création de la Super ligue. Question! Qu’est-ce qui a pu se passer pour que l’institution en charge du foot européen fasse volte-face en ramenant la balle au centre ? Comme pour donner un nouveau coup d’envoi de ce qui s’apparente à un match entre l’Uefa et ces trois clubs. S’achemine-t-on vers une paix de braves ? Ou est-ce le calme avant la tempête juridico-judiciaire ?
Bien malin, celui qui peut s’avancer dans la bonne lecture de cette mansuétude subite de l’Uefa et les intentions qu’elle cache. Ce dont on est sûr, c’est que les deux parties ont compris qu’il faut se parler, s’écouter, donc aller à un dialogue constructif pour sortir de cette impasse où visiblement et l’Uefa, et les dissidents vont laisser des plumes dans des proportions inimaginables. Autant arrêter la saignée et les passe d’armes par médias interposés dans un dossier qui a tout l’air d’un trafic d’influence institutionnel qui ne dit pas son nom. Faire valoir le bon sens, c’est l’issue à laquelle s’attend les amoureux du foot européen, au niveau des clubs.
Ouorou-Asso BABERI