Sa passion pour la balle au panier et son rêve d’évoluer dans un club au pays de l’oncle Sam ou sur le vieux continent l’ont permis de quitter sa terre natale. Une fois dans son pays d’accueil, terre du basketball au monde, les Etats Unis d’Amérique, et, malgré les difficultés liées à son ascension, Marlène Aniambossou, 1,85m pour 84 kg reste accrocher à son objectif.
Damien TOLOMISSI
A 25 ans, l’ancien pivot d’Energie Basketball Club (2012-2016) nous plonge dans son aventure. « C’est mon père qui m’avait inscrit au basketball à l’âge de 12 ans. On appelle le groupe “Èlite” dont l’un des formateurs est le docteur du club civil d’Energie Basketball Club (l’équipe féminine de la SBEE de Cotonou) pour lequel j’ai eu à jouer plus tard », a-t-elle confié. « Mais c’est mon oncle Oswald Quenum qui m’a trouvé cette opportunité de bénéficier d’une bourse pour aller aux Etats-Unis. Ceci grâce à une de ses connaissances. Joe Touomou, un ex joueur, qui est coach à la NBA académies au Sénégal », a déclaré Marlène Aniambossou.
A en croire, l’étudiante en année de Master, spécialité éducation physique et coaching, évoluer d’abord dans l’équipe de son université n’est pas chose aisée. « Ma première année (2016) au CHIPOLA collège de Floride a été très dure. Le niveau aux Etats-Unis n’a rien à voir avec le basketball béninois que je jouais. La compétition est différente de ce que j’ai connu au Bénin. C’est plus dur et plus physique. J’étais ce qu’on appelle “A student-athlete” c’est-à-dire l’école et les cours vont de pair. Si tu n’as pas la moyenne qu’il faut, tu n’as pas droit de disputer un match. Ils valorisent le sport et l’école sur la même échelle », a-t-elle indiqué avant d’ajouter qu’elle a commencé par gravir les étapes quelques années après. « L’année 2017, j’ai été transféré à l’école Frank Philips au Texas puis EN 2018 à l’université Utah State qui fait partie des plus grandes universités de sport. J’ai fait deux ans dans cette université d’où j’ai été nominée sixième meilleure joueuse de All Conference Team. Au total j’ai mis 744 paniers en 140 matchs durant les quatre années».
Elle ne compte pas baisser les bras car dit-elle « Je travaille énormément pour signer mon premier contrat professionnel dans un club d’ici peu. Sans un travail conséquent ajouté à la détermination et à l’abnégation, je ne peux atteindre mon objectif. Je suis très consciente et je me bats pour mon rêve ».