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Augmentation mammaire: Une tendance

L’augmentation mammaire est une pratique qui consiste à donner une certaine forme plus grande aux seins chez la femme. Elle est pratiquée par bon nombre d’entre elles et se fait soit par assistance médicale ou de façon traditionnelle. L’augmentation mammaire est désormais en vogue.

Avoir une poitrine dégagée est aujourd’hui un succès pour bon nombre de femmes. C’est pour elles, un moyen d’attirer les amateurs de cette physionomie. Si pour certaines avoir de grosses mamelles est naturel, d’autre s’efforcent à l’avoir à travers les méthodes médicinales ou traditionnelles. Au Bénin, on pourra dire que peu d’entre celles qui font recourt à cette pratique vont vers des spécialistes c’est beaucoup plus grâce aux astuces naturelles et traditionnelles qu’elles parviennent à faire grossir leurs seins.

 « Avoir de petits seins est vu comme une anomalie, les filles sont donc obligées de faire recourt aux méthodes pouvant les permettre d’augmenter les mammaires pour ne pas être mal vu », fait savoir une sage-femme qui n’a pas voulu dévoiler son identité. Celle-ci ajoute « Ces femmes qui optent pour une augmentation mammaire n’ont souvent pas d’assez de revenus pour se rendre chez un spécialiste. Et donc, elles font recourt à des méthodes traditionnelles, ce qui est plus dangereux car il n’y a pas de suivi ». Comme cette sage-femme, quelques femmes rencontrées pensent que c’est une tendance et qu’elles s’y plaisent et plaisent aux hommes avec. « Avec une poitrine dégagée, il est plus facile pour certaine d’attirer des hommes. Pour certains d’entre eux, une fille qui n’a pas de gros siens n’est pas mature et présentable. Ils aiment plus les femmes ayant de gros seins », indique Véronique une étudiante. Une autre pense que l’augmentation des mammaires non seulement est une manière pour attirer mais aussi c’est pour l’esthétique physique de la femme et dit que « Une femme, c’est sa poitrine qui la caractérise. Si de façon naturelle elle n’a pas de gros seins elle peut faire usage des méthodes existantes   pour le faire ». Un débat qui ne pourrait se faire sans l’avis des hommes quand ces derniers sont l’une des raisons de cette pratique. Pour Anicet, « En augmentant le volume et la taille des mamelles, les femmes se font plus désirer. Celles qui ont de gros seins naturellement ont une influence sur les autres ».

Par contre Jean, insensible aux formes des seins pense qu’« Il serait mieux de les laisser naturels et ne pas mettre son corps en danger en optant pour leurs augmentations ». Ce dernier est convaincu que le fait d’augmenter les mamelles peut engendrer des complications chez la femme bien qu’elle soit faite sur assistance médicale ou non. Denise, fervente estime que c’est une  insulte envers le créateur car « Dieu a créé chacun à son image et donc il serait mieux de ne pas modifier sa physionomie », dit-elle.

Les risques d’un tel choix

Il faut noter que les personnes qui s’adonnent à la pratique d’augmentation mammaire courent de nombreux risques de maladie comme l’a fait savoir la sage-femme interrogée « Toute les pratiques qui permettent de modifier sa physionomie ont des répercussions sur la santé de ces personnes surtout si elles ne sont pas suivies par un médecin spécialiste. Pour ce qui est de l’augmentation mammaire, les femmes sont exposées aux différents types d’infection au niveau de cet organe, elles peuvent aussi subir des inflammations ou des douleurs. Pour celles qui font des implants, elles peuvent constater des éruptions cutanées autours des implants et même la rupture de ces implants ». « Si cela s’avère indispensable pour celle qui veut faire augmenter les mammaires, il sera préférable de se faire suivre par un médecin afin de réduire les risques » a-t-elle souligné. De plus, d’après doctissimo.fr, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé rappelait qu’une “femme qui a un implant peut s’attendre à avoir d’autres interventions dans sa vie pour que l’effet bénéfique de l’implant soit maintenu”. Mais toutes les femmes opérées doivent faire l’objet d’un suivi pendant la première quinzaine suivant l’opération, 3 mois et 1 an plus tard. En cas de complication, de suspicion de complication ou de traumatisme, un contrôle sera nécessaire tous les 5 ans.

Firmin KASSAGA

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