La revalorisation des salaires annoncée par le gouvernement continue d’alimenter les débats au sein de l’opinion publique. Dans le secteur privé, le sujet intéresse également les chefs d’entreprises qui accordent leur violon sur le paiement d’un Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à hauteur de 80.000F CFA si l’allègement des mesures fiscales est une réalité au Bénin.
Cette position du patronat est rendue publique vendredi dernier par le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin). C’était lors du rendez-vous médiatique hebdomadaire dénommé « Café médias Plus ». Pour Noël Chadaré, la mesure de la revalorisation salariale annoncée par le gouvernement du président Patrice Talon doit prendre en compte l’augmentation du SMIG comme le souhaitent les citoyens béninois. Aussi l’exécutif doit-il penser à encourager les responsables d’entreprises à aller dans le même sens à travers l’allègement des mesures fiscales de leurs structures. « Il faut que le pouvoir leur accorde des facilités fiscales, certains avantages, une priorité dans l’octroi des marchés » plaide le responsable syndical.
Edmond HOUESSIKINDE