Ce n’est pas de la joie dans le monde musical depuis l’avènement de la pandémie du coronavirus au Bénin. Avec le maintien des mesures restrictives visant ce secteur, les artistes toute catégorie confondue ne savent plus à quel saint se vouer. Face à cette situation, l’artiste chanteur et compositeur Anicet Houéssou alias Anice Pépé exhorte ces pairs au courage tout en appelant les autorités à leur secours.
ادمون هويسكيند
Être artiste et joindre les deux bouts en cette période de la pandémie de la COVID-19 relève d’un véritable casse-tête. L’embargo sur les spectacles qui, par le passé permettent aux acteurs du monde culturel de vivre de leur art reste de mise. في الواقع, les discothèques, les boîtes de nuit et autres lieux de manifestations culturelles sont toujours fermées conformément à la décision du gouvernement dans le cadre de la riposte contre la propagation de la COVID-19. A cela s’ajoutent les arrêtés communaux interdisant les manifestations à caractère festif. Une situation qui rend compliquée la vie des pratiquants de l’art musical dans ce contexte particulier. « Vivre aujourd’hui dans cette période de la COVID-19 en tant qu’artiste est très difficile. », se plaint Anice Pépé. Il invite cependant les autorités à penser au monde musical qui demeure le parent pauvre des gouvernements successifs en dehors de celui de la Rupture qui marque un tout petit peu la différence. « Nous n’avons jamais eu le privilège que nous méritons de la part de nos autorités pour le rôle combien important que nous jouons pour l’édification de notre pays. Si ce n’est que sous le président Talon à qui j’adresse mes encouragements que les choses s’arrangent peu à peu. Elles ont l’impératif devoir de voler à notre secours car elles ont accusé trop de retard pour venir en aide aux acteurs culturels que nous sommes” lance le disque d’or béninois de 2010.