Gaskiyani info parlait de l’alternative au ciment dans sa dernière parution. La situation semble aller de mal en pis pour le Béninois lambda. A la cherté des denrées de première nécessité qui n’a pas fini d’égrener son chapelet, c’est la hausse des matériaux de construction qui vient en rajouter une couche.
Selon les estimations, le prix de cession de la tonne de ciment ne devrait pas dépasser les 75.000 FCFA au Bénin. Mais ce prix frôle, اليوم, la barre des 100.000 francs. Entre pénurie et spéculation, les distributeurs imposent leur diktat. Comme le troisième larron dans la fable de la fontaine, ils sautent sur la première occasion pour saigner davantage les pauvres qui n’ont qu’un seul rêve; se couvrir d’un toit pour ne pas dormir à la belle étoile, le ventre déjà vide. Leur trouvaille : la guerre en Russie. Même si le mot de passe dans le milieu reste “no pity in business”, la vertu ayant désertée le forum, il serait scandaleux de vouloir à tout prix tirer de l’huile d’un mur.
La timide réaction
Des sources font état de ce qu’une équipe de la Direction départementale de l’Industrie et du commerce (Ddic) Ouémé Plateau a effectué plusieurs descentes dans des dépôts de vente de ciment afin de ramener ces commerçants à l’ordre. L’objectif du Ddic, Appolinaire Togbadji, étant de mettre en garde les commerçants et d’arrêter la saignée. C’est déjà un premier pas dirait-on mais face à la crise alimentaire latente, la crise du ciment risque d’étouffer à mort les citoyens.
On a entendu la Ministre de l’industrie et du commerce se révolter pour demander l’affichage des prix des denrées de forte consommation dans les marchés, une décision de Shadiya Alimatou Assouman et du gouvernement en général, est attendue, pour régulariser ceux des matériaux de construction, notamment le ciment. Ça urge.
أرنو أكاكبو (كول)