Le think tank citoyen pour l’Afrique de l’ouest Wathi en collaboration avec konrad Adenauer a organisé une table ronde le mercredi 17 novembre dernier sur la sécurité des espaces frontaliers au Bénin. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de son projet politique au Bénin. Entre autres sujets abordés au cours de ses assises la sécurisation de la zone Kourou-Koualou, un espace de non droit que se disputent le Bénin et le Burkina Faso.
« Le Bénin et le Burkina Faso ont une frontière de 300 kilomètres. On était tous d’accord pour tracer finalement la frontière sur 290 kilomètres. Mais arrivé au niveau de la zone de Kourou-Koualou, une zone de 68km2 qui compte 7 المحليات, on a pas pu s’entendre parce que le Bénin a un papier qui prouve que la zone lui appartient et le Burkina Faso a également un papier qui lui confère la zone »clarifie Marcel Baglo Ayité Directeur général de l’agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers.
Les deux pays ont donc opté pour le règlement pacifique d’où la naissance du comité de gestion concertée de la zone Kourou-Koualou. Avec la situation de crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, le pays des hommes intègres a donc décidé lors de la dernière réunion du comité de gestion concertée de laisser le Bénin poursuivre le processus. « Maintenant que nous avons l’autorisation dans le cadre des accords de coopération avec le Burkina Faso, le droit de poursuite nous revient et le Bénin a aujourd’hui les capacités de renforcer la sécurité des zones frontalières et de lutter contre les trafics qui s’y développent » a laissé entendre Général Marcel Guidimey vice-président du comité chargé des missions de sécurisation du territoire national.
Bachirou ISSA