Sur initiative de l’ONG Educo-Bénin, les enfants et jeunes de différents groupes sont montés au créneau pour rappeler à l’opinion publique la nécessité de préserver à tout prix leurs droits. C’est à travers une conférence de presse tenue la semaine écoulée à Cotonou. Cette sortie médiatique s’inscrit dans le cadre du Projet de protection de l’enfant à travers la communication via les médias et le Plaidoyer.
Face à l’ampleur que prend le phénomène des violences sur mineurs au Bénin, les structures aussi bien étatiques que privées sont en état de veille. Les moyens appropriés sont mis à contribution pour arrêter la saignée. Educo-Bénin, une Organisation Non Gouvernementale connue pour sa verve dans la lutte contre toute sorte de violences à l’endroit des enfants ne déroge pas à la règle. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du Projet de protection de l’enfant à travers la communication via les médias et le plaidoyer (PECP) vise à œuvrer pour la préservation des droits des enfants en signalant toute forme de violations dont ils font l’objet au sein de la population. Ladite sortie médiatique a réuni les enfants membres des groupes à savoir U-Report, CCDE, CCNE, gouvernements scolaires, Mentors Compétence de Vie Courante… Tout au long de leur prise de parole, les enfants membres des groupes ont appelé à une synergie d’actions pour la protection de l’enfant. D’où le suivi des stratégies contenues dans le projet PECP. « La mise en œuvre de véritables actions de communication et de signalement à l’échelle nationale sera donc une porte de sortie pour la réduction des cas de violation des droits de l’enfant » a fait savoir Nadine Béhanzin, représentante de U-Report.
Nécessité de tirer sur la sonnette d’alarme…
مناسبة, le tableau alarmant des violences sur mineurs est présenté aux professionnels des médias. في الواقع, selon les chiffres figurant dans la base de données du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, 1520 cas de grossesses sont enregistrées en 2020 sur le plan national dont 672 victimes de violences sexuelles. La même source révèle qu’en 2021, 623 cas de grossesses dont 543 cas de victimes de violences sexuelles sont documentés. L’année 2022 qui tend d’ores et déjà tend vers la fin n’est pas épargnée par le phénomène. En attendant donc le décompte final de l’année 2022, 1572 cas de grossesses dont 599 victimes de violences sont enregistrés. En dehors de ces cas sus- mentionnés, 2150 victimes de traite ont été enregistrées dont 1106 filles de 2020 الى 2022. Une situation qui préoccupe et qu’il urge de combattre à tout prix. C’est pourquoi Fiacre Akpondéhou et son équipe de Educo-Bénin s’y attèlent avec l’implication des acteurs de la protection de l’enfant au niveau national et l’accompagnement de l’UNICEF.
ادمون هويسكيند