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الشراكة بين CREDI ONG وLycée Château-Gontier de la France : فكرة البصمة الكربونية والتعويض في قلب الندوة

 الشراكة بين CREDI ONG وLycée Château-Gontier de la France : فكرة البصمة الكربونية والتعويض في قلب الندوة

La maison des amis de la nature sise à Zinvié-Kpotomey abrite deux semaines durant un séminaire sur la notion d’empreinte carbone et la compensation carbone. Fruit du partenariat entre le Centre Régional de Recherche et d’Education pour un Développement Intégré (CREDI ONG) et le Lycée Château-Gontier-sur-Mayenne de France, cette rencontre constitue une occasion d’échanges et de partage entre les jeunes Français et Béninois en vue d’engager des actions fortes pour un monde futur plus respirable, viable et vivable.

La compensation carbone consiste à financer un ou plusieurs projets environnementaux permettant le stockage, la réduction ou l’évitement d’émission de gaz à effet de serre (جي إي إس). لهذه الجزئيه, l’empreinte carbone est un outil permettant d’évaluer le niveau d’émission de gaz à effet de serre générées par un individu, des industries ou entreprises ou encore un Etat. Ainsi définies, ces deux notions renseignent sur le fait que le surplus des gaz dans l’atmosphère est en partie responsable du réchauffement climatique, d’où la nécessité de permettre au plus grand nombre d’évaluer son empreinte carbone, pour ensuite la réduire de manière efficace. Le Centre Régional de Recherche et d’Education pour un Développement Intégré (CREDI ONG) et le Lycée Château-Gontier-sur-Mayenne de France s’intéressent à cette thématique à travers un séminaire de deux semaines qu’ils organisent au profit des jeunes étudiants béninois et lycéens français. Le lancement officiel de cet important rendez-vous qui touche l’un des plus gros défis du siècle, la réduction des gaz à effet de serre, s’est déroulé la semaine dernière. Au total quatorze (14) participants, sept(7) du Bénin et sept (7) de la France auxquels s’ajoutent des encadrants français, comme le Directeur du Lycée Château-Gontier et deux enseignants dont l’une qui est la responsable du projet ainsi que trois responsables de CREDI ONG, coiffés par le Directeur exécutif de CREDI ONG Martial Koudérin, prennent part à ce séminaire, fruit du partenariat qui dure depuis une vingtaine d’année entre CREDI ONG et le Lycée Château-Gontier de France. ‘’La notion d’empreinte carbone et de compensation carbone ». C’est le sujet sur lequel les participants travaillent et qui va permettre à la partie française de découvrir des pratiques au niveau du Bénin par rapport à cette notion et aussi dans une dynamique interculturelle afin que les jeunes des deux pays puissent partager les éléments et les valeurs culturelles entre eux. La première semaine de ce séminaire de formation a été consacrée beaucoup plus à la théorie. Il a été question pour les participants d’échanger sur cette notion d’empreinte carbone et de compensation carbone, les causes, les conséquences des activités humaines sur la couche d’ozone et par rapport au réchauffement climatique. كذلك, il est prévue des sorties découvertes dans le domaine des activités humaines qui tendent à réduire ces gaz à effet de serre et aussi la découverte de l’histoire du Bénin. «La première semaine est beaucoup plus théorique et la deuxième sera pratique. Pour matérialiser cet échange il y a une session de plantation de plus d’un hectare de plants de teck dans le parc naturel de la vallée de Sitatunga et ceci va traduire un peu de pouvoir toujours mener des actions dans une dynamique de réduction de nos émissions de Co2 et aussi dans une dynamique de compensation des actions qui sont déjà menées et qui ont produit suffisamment des gaz à effet de serre. باختصار, il s’agira de comprendre, d’échanger un peu les pratiques sur la notion d’empreinte et de compensation carbone et de voir dans quelle mesure, mener des actions que cela soit sur le plan individuel ou collectif pour la réduction de nos effets et pour la compensation des actions déjà menées»a déclaré Modeste Hodonou, chargé de mission, éducation et communication à CREDI ONG qui représentait le Directeur Exécutif à la cérémonie consacrant le lancement de ce séminaire.

Au niveau du Bénin, poursuit-ille pays fait partie des nations qui contribuent de façon très active à cette compensation à travers tous ces programmes de plantation. « C’est ce qui nous caractérise et fait de nous un pays un peu plus différent. Les différents partenariats dans lesquels nous sommes, on les gagne tout simplement parce qu’on nous reconnait cette capacité de poser des actes, de mener des actions de compensation et surtout notre mode de vie est quelque-chose qui intéresse beaucoup de personnes qui se disent que si on échange avec ces gens, nous aussi on pourrait gagner des pratiques, acquérir de nouvelles pratiques pour mieux agir pour le bien-être de notre nature et notre environnement », ajoute Modeste Hodonou d’exprimer toute la gratitude des responsables de CREDI ONG à la délégation française. Ce qui selon lui renforce le partenariat. « On se réjouit très bien du niveau d’avancement de ce partenariat parce que dès le départ on n’avait pas la possibilité d’envoyer des jeunes en Europe. Ce n’était pas possible mais grâce à ce partenariat depuis un certain temps, nous envoyons des jeunes qui vont faire le service civique de huit à neuf mois…Aujourd’hui, partir d’un seul lycée, nous sommes à deux et en dehors nous avons d’autres programmes au niveau de la France juste sur la base de ce partenariat. On peut se réjouir et nous pensons que cela ne va pas s’arrêter en si bon chemin», a-t-il souhaité.

Selon René Cuinet, Directeur du Lycée Agricole Château-Gontier-Mayenne, la problématique objet du présent séminaire, est plus élevée au niveau d’un certain nombre de personnes particulièrement dans l’hémisphère nord. «Il est clair qu’en France on parle de neuf (9) tonnes par habitant en empreinte carbone avec un objectif de deux (2) tonnes dans les années 1935-1940. Un vrai travail à mener n’est-ce pas par la jeune génération. Donc c’est la jeunesse qui va subir ou être obligée de mettre en œuvre des actions pour atteindre l’objectif. Ce que nous attendons de ces jeunes au terme de cette formation, c’est qu’ils prennent conscience de ces problématiques et qu’ils prennent également conscience que tout n’est pas identique dans tous les pays du monde », a-t-il fait comprendre. « Ça 20 ans que nous sommes en relation avec CREDI ONG. Nous avons des échanges réguliers sur les différentes thématiques. Nous avons l’accueil du service civique au sein de notre établissement sélectionné par CREDI ONG et nous essayons de venir régulièrement ici. Nous avons décidé d’échanger autour de cette thématique de l’empreinte carbone parce que le monde se rend compte qu’il y a l’Effet de serre, le réchauffement climatique qui devient de plus en plus important et qui a des conséquences qui sont très néfastes. La présente rencontre vise donc à sensibiliser les jeunes à agir directement », renchérit Sandrine Marchand, Enseignante en aquaculture qui a œuvré pour la matérialisation du projet et l’organisation du voyage de cette année

Au terme de ce séminaire, Sandrine Marchand dit attendre des bénéficiaires qu’ils soient des relais auprès de leur communauté à travers des actions de sensibilisations et des actes qui seront différents au quotidien. Toute chose qui va œuvrer pour la construction d’une planète nouvelle sur laquelle il fera bon vivre.

La notion d’empreinte et de compensation carbone, des participants en parlent!!!

Hubertine Fangnon, technicienne de laboratoire (حميدة)

«Le chantier c’est de nous initier à la notion d’empreinte carbone et de compensation carbone pour ceux qui ne savaient pas réellement ce que cela veut dire, ensuite voir les conséquences de l’excès d’émission des gaz à Effet de serre et par la suite proposer des solutions pour pallier ce problème parce qu’on remarque le changement climatique va grandissant et dans tout le monde entier. لذا, la principale solution de savoir comment faire pour compenser cela. Et c’est ce qu’on nous apprend ici. Moi je participe à ce chantier pour gagner un plus parce que moi j’ai déjà reçues quelques notions en ce qui concerne la préservation de l’environnement. Le plus important, c’est de sensibiliser ceux qui nous entourent. Il faut mettre les autres au courant parce que ce n’est pas tout le monde qui sait quoi ne pas faire, ce qu’il faut faire pour préserver là où on vit »

Edmond Avoglossou, étudient licencié en physique fondamentale (حميدة)

« Les gaz à effet de serre concernent mon domaine. J’ai eu déjà à travailler beaucoup sur cela. Ce que recherche en participant à ce séminaire, c’est de faire de nouvelles connaissances et apprendre davantage les gaz qui ont ces effets, les conséquences dans d’autres pays puisque j’ai déjà une idée du Bénin et je veux entendre parler comment cela sévit dans les autres pays et aussi comment réduire ou compenser, les méthodes à adopter pour réduire ces gaz. Tout se passe bien, on s’adapte »

Jessie Pean, élève au Lycée Châtaeu-Gontier Mayenne/France

« On est venu ici pour la thématique empreinte carbone pour voir comment on peut réduire en France et au Bénin, qu’est-ce qu’on pouvait faire que cela soit au Bénin ou en France pour réduire l’empreinte carbone. Moi je pense que le séjour va permettre d’aller dans le sens de cet objectif et qu’à la fin on aura trouvé des solutions en France et au Bénin pour réduire au maximum l’empreinte carbone. Chez nous en France c’est compliquer la notion d’empreinte carbone parce qu’il y a beaucoup de surconsommation, forcément on va être beaucoup dans l’excès, il y a des choses qu’on se permette de faire en France qu’on ne se permet pas ici au Bénin. Ici au Bénin je pense qu’on va pouvoir apporter des idées nouvelles et en recevoir aussi si possible »

Armand Gillois, élève au Lycée Château-Gontier Mayenne/France

« Je suis ici pour toutes les actions qu’on peut faire au Bénin pour aider le pays à réussir le combat contre les effets des changements climatiques. Nous sommes dans un lycée agricole de production aquacole, animalière. لذا, c’est vraiment intéressant d’échanger sur nos méthodes de production. Pour l’instant ça se passe très bien. Depuis deux jours on est en train d’échanger depuis deux jours sur tout ce qui est empreinte carbone, compensation carbone et tout. C’est vraiment intéressant parce qu’on apprend de nouvelles choses qu’on n’a pas appris en France »

Propos recueillis et transcrits par Etienne YEMADJE

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