غسل اليدين هو أحد الإجراءات الوقائية ضد انتشار جائحة فيروس كورونا. Pour donc permettre cet acte, plusieurs dispositifs de lavage des mains sont installés çà et là. On les retrouve devant l’entrée de bon nombre de structures publiques et privées mais ces récipients sont parfois vides d’eau et aussi sans savon.
Quel rôle joue les dispositifs de lavage des mains sans contenu d’eau ? « Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon », ce message auquel sont habitués les Béninois depuis peu est l’une des précautions à prendre par ces derniers pour ne pas se faire infecter de la Covid-19, cette pandémie qui dicte sa loi dans le monde depuis plus d’un an. Pour faciliter ce geste, des dispositifs de lavage des mains ont été installés par différentes structures et aussi par des particuliers. Lesdits dispositifs sont bien visibles mais il suffit de s’y approcher pour constater qu’ils sont positionnés juste pour tromper la vigilance des services de contrôle comme nous l’indique Sandrine A. la soixantaine rencontrer à la sortie d’une pharmacie à Cotonou. « J’ai aussi fait le constat que bon nombre des dispositifs de lavage des mains mis devant les entrées des structures servent pour la plupart à de la décoration. Soit il n’y a pas d’eau soit c’est le savon qui est fini », nous fait comprendre l’enseignante à la retraite qui ajoute « au début, tout le monde accordait d’intérêt à la chose mais depuis un certain temps, chacun fait ce qu’il veut alors que la maladie est toujours présente », se désole-t-elle tout en ajoutant « Comment comprendre que devant une pharmacie, il y ait un dispositif qui ne fonctionne pas ? J’ai voulu me laver les mains mais je constate que rien ne fonctionne. Si vous faites le tour de la ville sur 100 vous trouverez peut-être une dizaine qui sont en bon états et qui fonctionne normalement avec de l’eau et du savon ».
Ernest P. lui est un coiffeur, pour lui cette situation n’est pas explicable mais pense que la responsabilité est partagée à trois niveaux et s’explique « Depuis le mois de mars 2020 que j’ai installé ce dispositif devant mon atelier, aucune autorité sanitaire n’est venue faire le contrôle pour voir si vraiment l’eau utilisée est de bonne qualité et c’est idem pour les autres. Si le contrôle était régulièrement fait, on ne serait pas là à parler de cette négligence aujourd’hui. Donc les premiers fautifs sont nos autorités. Idem pour nous ».
La veille citoyenne est donc de mise selon ce citoyen. « La santé n’a pas de prix si ce n’est l’engagement et le sérieux que nous mettons dans l’entretien de notre organisme et de notre corps », renchérit Jean Luc, étudiant. C’est pourquoi « La conscience personnelle mais aussi collective s’impose à chacun et à tous. Les responsables sanitaires mais aussi sécuritaires sont donc interpeler pour remettre de l’ordre face à la situation en cette période pandémique ».
فيرمين كاساجا