Le colloque sur le code électoral organisé par l’église catholique ce jeudi 25 افريل 2024 a mobilisé plusieurs acteurs de divers horizons et obédiences politiques. Il portait sur “Les modifications du Code électoral au Bénin, ل 1990 à aujourd’hui : le Code électoral, le vivre ensemble et la participation de tous à la construction de la Nation”.
Comme l’indique la thématique du colloque, les différents codes utilisés au Bénin pour organiser les élections sont décortiqués par les participants à travers communications et analyses de tout genre. Les participants ont, pour la plupart dénoncé celui qui est amendé et voté en 2024. En dehors des seuils d’éligibilité au partage des voix et autres dispositions incriminées, la caution de participation aux élections législatives reste une épine dans le pied des jeunes.
في مداخلته, la députée Hélène Olossoumaï a fait observer que non seulement ce montant est trop élevé dans notre contexte politique, mais aussi “constitue l’un des freins à l’engagement politique de la jeunesse et d’autres acteurs politiques mieux indiqués pour gérer notre cité” dénonce la députée du parti Les Démocrates. Car dit-elle “Il n’y a pas d’âge pour prendre une retraite politique et préparer une jeune génération qui s’illustre avec vison, compétences et détermination”.
Pour l’élue de la 6e circonscription électorale, la réforme partisane doit réduire le poids de l’argent notamment dans “les compétitions électorales pour mettre fin à l’asphyxie politique de la jeunesse afin de faciliter le renouvellement progressif de la classe politique avec une nouvelle génération d’hommes politiques beaucoup plus visionnaires pour relever les grands défis du développement de notre pays” indique la députée.
Mais elle ne s’est pas contentée de relever les faiblesses de la loi. Elle a fait une proposition notable visant la baisse sensible de la caution: “Nous proposons une caution de 200.000 FCFA par candidat pour les législatives” suggère la députée. Elle a par ailleurs invité tous les acteurs politiques, notamment les députés, رئيس الولاية, les divers chefs d’institutions de la République sans oublier les leaders d’opinions, à tenir grand compte de ses propositions et à “les accompagner dans leur prise en considération pour une réforme partisane inclusive et durable” a conclu la députée Hélène Olossoumaï.
أرنو أكاكبو (كول)