L’évolution technologique avec l’avènement des téléphones intelligents (smartphones) et l’accession plus facile au numérique donne une ouverture sans faille à la cybersexualité qui n’est rien d’autre qu’un ensemble de pratiques sexuelles divulguées par sur les réseaux sociaux ou sur internet. Elle n’est pas sans conséquence pour les adolescents qui s’y adonnent.
Connectés à longueur de journée, bon nombre de jeunes passent la majeure partie de leur temps sur des sites cybersexuels. Pour certains parmi eux, la priorité est mise sur des échanges dans des groupes de discussions pornographiques. Dans un entretien accordé à une radio de la place, le psychologue, Rév Prudence Djodo indique que « la cybersexualité fait intervenir deux camps : le camp des victimes et celui des instigateurs ». Pour ce dernier, les raisons qui peuvent entrainer les jeunes vers cette pratique sont nombreuses mais les plus reconnues restent la dépendance à la pornographie ou des dépendances sexuelles. Il note tout de même que la solitude et le célibat sont des raisons non négligeables face à cette pratique.
Pour K. Christine spécialiste de la formation en éducation sexuelle, la cybersexualité est un drame contre les ados. « En plus de la dépendance sexuelle, cela aussi est due au suivisme et à l’envie de découvrir ce qui s’y trouve. Certains adolescents en quête d’information sur la sexualité ont plus de facilité à aller sur les sites de cybersexualité pour apprendre ce qui n’est pas souvent la meilleure solution », se désole-t-elle.
Cette pratique n’est pas sans impact sur l’adolescent qui s’y adonne et face à cela, les jeunes doivent faire preuve de plus de responsabilité comme le fait savoir Rév Prudence Djodo « Il faut finir avec les dépendances et guérir. Face à ce fléau, les jeunes ont le devoir d’être très vigilants. Car rien ne doit les conduire vers les instigateurs de telles pratiques. La meilleure solution est d’éviter des photos nues à qui que ce soit le net », a-t-il conseillé.
Firmin KASSGA