قديم 26 أعوام, Jacques Bessan est un footballeur international béninois. Ancien sociétaire de Soleil FC de Cotonou, il est passé par plusieurs clubs sur le continent. En sélection, il a été convoqué à 13 reprises. Il a accepté répondre à quelques questions de notre rédaction.
Quelle est aujourd’hui votre actualité en Club ?
في جويلية 2019, j’ai rejoint le club congolais du TP Mazembe en provenance Mo Bejaia, mais les choses ne se sont pas bien passées du côté de Lubumbashi. J’ai donc décidé de mettre fin à mon aventure dans ce club, ce qui fait de moi un joueur libre actuellement.
Le conflit avec le club congolais, où en êtes-vous ?
Je pense que c’est une situation compliquée qui est en train d’être résolue. حالياً, l’affaire est toujours à la chambre de résolution de la FIFA. Nous attendons les débouchés. C’est ce que je peux dire.
Etes-vous en contact avec d’autres clubs ?
Cela ne manque pas. Il y’a toujours des propositions. C’est à moi de prendre une décision maintenant. S’il n’y avait pas eu cette pandémie qui m’a fait revenir au pays, je serais déjà dans un autre club. Il y a aussi le fait que je suis en attente de la décision de la FIFA. Mais avec la reprise des activités sportives presque partout, je serai de retour sur les terrains d’ici là.
Depuis votre départ de Soleil FC de Cotonou en juillet 2012, combien d’aventures avez-vous connues ?
Rire … !!!! Je suis passé dans plusieurs clubs. في المجموع, neuf clubs. J’ai rejoint en 2012 après mon départ du Bénin le club tunisien de l’Es Zarzi. J’y suis resté trois ans avant de rejoindre en septembre 2015 le CA Bizertin, toujours en Tunisie. بعد موسم, j’ai été transféré au club de l’EGS Gasfa, toujours en Tunisie. A ce niveau, l’aventure a été de courte durée. J’ai juste passé une demi-saison dans le club avant de rejoindre en juillet le Club Africain de Tunis, j’ai ensuite été prêté à l’Al-Ahly Tripoli de Libye en janvier 2017. Un prêt qui a duré cinq mois car au mois de mai de la même année, je suis revenu au Club Africain qui m’a laissé aller au Stade Tunisien avec qui j’ai joué pendant une saison et demi avant de me diriger vers l’Algérie précisément au Mo Béjaia en 2018, puis au TP Mazembe en juillet 2019. Voilà un peu mon parcours en club. Il faut reconnaitre que les choses ne se sont pas souvent bien passées à un moment donné mais j’ai pris du plaisir et je compte bien continuer à offrir mon talent aux clubs qui voudront m’accueillir.
Déjà huit ans que vous avez quitté le championnat béninois, que pensez-vous de son évolution jusqu’à ce jour ?
Il faut reconnaitre que les choses n’ont pas évolué pendant un bon moment. Il y a eu beaucoup d’instabilité, surtout avec les nombreuses crises qui ont régné. Dieu merci, les choses sont rentrées dans l’ordre ou sont en train de l’être et nous tous nous sommes fiers de les voir évoluer dans le bon sens. Il y’a maintenant un bon championnat.
Déjà treize sélections, dites-nous quel est votre meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir en sélection nationale reste le dernier match des qualifications de la CAN Egypte 2019. C’était merveilleux. Je pense que tous, nous avons eu ce rêve et voilà, c’est notre génération qui l’a réalisé. Il y avait un bon moment que le Bénin n’avait plus été à la CAN et je pense que ce jour-là, le peuple était fier de nous et nous aussi nous étions fiers d’eux.
Serez-vous prêt à toujours répondre présent quand le sélectionneur vous fera appel ?
Qui ne voudra pas représenter son pays ? Je suis prêt à tout moment. Je pense que c’est une obligation pour moi de l’être toujours. J’ai 26 ans et il faut comprendre que j’ai encore des choses à donner pour ce pays que j’aime.
Le dossier des primes de qualification pour la dernière CAN avait refait surface en avril dernier et vous faites partie de ces joueurs qui ont déposé les requêtes demandées par les autorités. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Nous avons rempli les formalités, les requêtes ont été déposées, nous attendons.
Quelle est votre appréciation sur la politique du sport aujourd’hui au Bénin ?
Je pense bien que tout est en train de rentrer dans l’ordre. Le gouvernement et la Fédération béninoise de football sont en train de faire un très grand travail et c’est au bénéfice de tous les amoureux du football. Il faut que nous, joueurs les accompagnions aussi, de même que les supporters et les autres acteurs. La professionnalisation du sport au Bénin sera une réalité. Nous devons y croire. Merci à la fédération, merci au ministre et à ses collaborateurs, merci au public sportif et merci au Président de la République.
مقابلة بواسطة : فيرمين كاساجا