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كرة القدم البنينية : اعمل على نموذج متماسك

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Ecureuils

La récente élimination, sans gloire des Écureuils de la CAN Cameroun 2021, qui leur tendait les bras, a provoqué tous azimuts, une vague d’indignation et de récriminations de la part des fans du onze national. Ils crient haro sur le baudet et veulent le scalp des coupables de cet échec retentissant qui prive le pays d’une autre qualification consécutive après 2008- 2010. Bien plus, ils redoutent une nouvelle descente aux enfers de l’anonymat, le retour aux années de plomb après l’embellie entrevue en Égypte. Question à plusieurs inconnues, comment éviter l’impasse ?

أولاً, faisons un constat. Le Bénin est l’un de ces rares pays du continent qui construit son football par le haut. C’est à dire un pays qui investit sans compter dans l’équipe fanion. Un investissement qui se réduit comme peau de chagrin dès qu’on commence par descendre vers les autres sélections quasiment laissées pour compte. Le championnat, véritable baromètre de la vitalité du football dans un pays, s’organise suivant les signes de l’horoscope. نتيجة, cette compétition vitrine, a battu tous les records d’irrégularités pendant que le pays a enchaîné sans discontinuer dix (10) participations aux éliminatoires de la CAN entre 2004 و 2021. Voyageant d’un bout à l’autre du continent aux frais de la princesse, l’équipe fanion a souvent organisé des mises au vert et des matchs amicaux en Europe. Que dire de la formation à la base ? Celle des jeunes footballeurs, rien sinon des initiatives de quelques téméraires dans un environnement longtemps resté juridiquement hostile. Tant il est vrai que ces dernières années, le gouvernement a décidé de rattraper le temps perdu avec les classes sportives, les associations sportives qui sont venues compléter l’existant sous le sceau du partenariat avec la FIFA. Les autres dures réalités sont l’absence d’un cadre formel de formation des formateurs, ainsi que de celui des gestionnaires assermentés. Une fois encore, le gouvernement en fait son chantier dans sa volonté de développer une économie du sport. L’on ne saurait occulter la question lancinante de la Direction Technique Nationale, DTN qui peine à être opérationnelle et visible. Au Bénin donc quand on parle de football, on ne voit que les Écureuils A, pas de clubs solidement structurés s’illustrant sur la scène africaine (une demi-finale, 1987, Gormahia, des Dragons de l’Ouémé dans la défunte Coupe d’Afrique des Vainqueurs de Coupes en 50 ans de participation aux compétitions statutaires de la CAF). Pas de fait d’armes dans la prestigieuse Ligue des champions, un seul huitième de finale en 1984, As Real de Bamako, obtenu par les mêmes Dragons et leurs expatriés de renom d’alors. Alors que le Togo à côté s’est fait un nom sur le continent en clubs, avant de voir sa sélection à la CAN (1972, 1984) puis à la Coupe du monde (2006).

À ce jour, pas une seule participation à la CAN U17, pas de régularité chez les U20, pas de trace chez les U23, et aucune participation à la phase finale de CHAN, ainsi se présente le tableau de bord du football béninois à ce jour.

Avec un tel constat, chacun peut épiloguer sur ce qu’il nous reste à faire, si nous ne voulons plus subir des désillusions monumentales comme celle de Conakry et continuer par faire des Écureuils A, l’arbre qui cache la forêt sans arbres du football béninois. Alors retrouvons le bon modèle, le modèle sensé et cohérent.

أوورو أسو بابري

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