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موظفو الخدمة المدنية في بنين : الصعداء?

Pour ce premier 1er mai d’après l’augmentation des salaires, qu’est-ce que les fonctionnaires peuvent encore demander au gouvernement ?

Après avoir promis la revalorisation des salaires pour fin 2022, le gouvernement a effectivement joint l’acte à la parole. وبالتالي, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) est passé à 52.000 francs soit une augmentation de 10.000 francs. Les autres tranches de salaires ont eux aussi connu des augmentations conséquentes, conformément aux promesses faites par le chef de l’Etat. Lorsqu’on sait que la rémunération de leur travail reste la principale revendication des travailleurs de l’Etat, l’on peut en conclure que l’essentiel des préoccupations a trouvé satisfaction et qu’il n’y a donc en principe plus rien à réclamer.

Cela d’autant plus que désormais le pouvoir d’achat des bénéficiaires a augmenté par rapport à celui des travailleurs du secteur privé, le gouvernement ayant laissé l’initiative de l’augmentation à chaque entreprise. Et de fait, dans la plupart des sociétés privées, les employés continuent d’attendre une hypothétique amélioration de leurs conditions salariales.

Les fonctionnaires ne sont qu’environ 1% de la population mais une amélioration, même légère, de leurs revenus a un impact appréciable au plan économique. Commerçants, constructeurs et autres fournisseurs de services bénéficient au même titre que les travailleurs de l’Etat d’autant plus que c’est chez eux que l’argent obtenu est dépensé.

Mais cela étant, l’augmentation des salaires n’a pas fléchi la courbe de l’inflation. على العكس تماما. Les prix ont continué à flamber au point d’annihiler la revalorisation. Si cette situation s’explique en partie par des aléas extérieurs au Bénin, il reste que la publicité faite autour de ce que d’aucuns ont appelé « magnanimité » de l’Etat a eu comme effet de provoquer une augmentation tous azimuts des prix sur les marchés.

وبالتالي, il apparaît à l’évidence que le relèvement des salaires des employés de l’Etat n’est pas une solution miracle à la crise que vivent actuellement les ménages au Bénin. De nouvelles initiatives sont nécessaires pour faire baisser la courbe des prix. Au nombre de celles-ci, la diminution de l’importation des produits de première nécessité qui peuvent être produits sur place et l’incitation à produire plus.

داميان تولوميسي

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