نهاية الانتدابات في بنين تتبع بعضها البعض ويبدو أنها متشابهة إلى حد كبير. وبالتالي, إن محاولة التسميم المزعومة في عصر يايي تحاكي محاولة انقلاب مزعومة.
لا تزال الأخبار المحيطة بمحاولة الانقلاب المزعومة مرتفعة في بنين. مثل الرعد, la nouvelle a retenti au petit mardi du 24 septembre et encore aujourd’hui, nombre de citoyens continuent de se demander comment cela peut être vrai tant les acteurs impliqués dans ce dossier ont toujours été au cœur du couvent du régime dit de la rupture. Mais comme la politique a sa propre logique, toute la nation reste à l’écoute de Justice, seule à pouvoir démêler le vrai du vraisemblable et de l’invention.
En attendant, cette histoire ressemble à une autre version de celle qui a secoué le pays durant les dernières années de la présidence de Yayi Boni. هنا أيضا, c’est une histoire d’amitié, d’alliances et d’accusation de trahison. L’actuel locataire du palais de la Marina, avait été accusé d’avoir envoyé des médicaments pour empoisonner le président de la République. Patrice Talon qui, après avoir été ami et confident du président d’alors était tombé en disgrâce et n’avait eu d’autre choix que de s’exiler pour préserver sa liberté.
Voici donc deux fins de mandats qui se suivent et qui se terminent par le même type de mélodrame. A la différence que Olivier Boko et Oswald Homeky séjournent actuellement en prison parce que n’ayant pas vu venir leur arrestation.
Hier comme aujourd’hui, la crise est alimentée par des soupçons de troisième mandat pourtant interdit par la constitution. Yayi Boni avait manifesté le désir de modifier celle-ci pour en corriger certains dysfonctionnements. Peine perdue car l’opposition y voyait une ruse pour demeurer au pouvoir. Dix années plus tard, les mêmes soupçons sont de retour bien que, comme Yayi Boni, Patrice Talon a maintes fois réitéré son engagement à ne pas faire plus de deux mandats bien que pour sa part, il ait réussi à modifier la loi fondamentale.
Le bras-de-fer entre Yayi et Talon a tourné à l’avantage de ce dernier. Après avoir connu les affres de l’exil et la peur d’une extradition, il a fini par bénéficier d’un non-lieu à polémique et d’un pardon. Mais surtout cette affaire a fait croître sa popularité au sein d’un peuple qui a toujours manifesté plus de sympathie pour la victime plutôt que pour le bourreau. Quand bien même Patrice Talon, aujourd’hui au pouvoir, déclare que le pardon est une faute, finira par-t-il par accorder le pardon à son ami désormais en disgrâce ?
بيير ماتشودو