بعد كوتونو, نهاية الأسبوع الماضي, لنهائي كأس الاتحاد, الدار البيضاء على وشك الترحيب, la finale de la Ligue des champions de la CAF 2021, entre le tenant du titre, Al-Ahly du Caire (Égypte) et les Kaiser Chiefs (إفريقيا الجنوبية). Une finale asymétrique et inédite entre les Égyptiens en route pour une dixième consécration dans la compétition et les Sud-africains qui cherchent à décrocher leur toute première couronne, s’il vous plaît, pour leur toute première participation. Une telle finale, chargée de symboles ne mérite qu’une seule seconde : l’accompagnement du public et des médias. Dommage ! Ce ne sera pas le cas. Pas de public ! Pas de presse ! C’est la torture à laquelle le Maroc s’apprête à soumettre l’Afrique du football, une semaine, jour pour jour, après le sacre d’un de ses clubs, le Raja de Casablanca, dans les conditions totalement opposées. À Cotonou, les deux clubs protagonistes de la finale ont eu droit à leur quota minimal de supporters. Et ceux qui ont suivi le match de Cotonou, ont pu mesurer la chaleur dégagée dans les gradins du stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou, à la fois par les Rajaouis et les Kabyles, appuyés par le Conseil National des Supporters, من عنده, à juste titre, pris sa part dans cette célébration du football africain au niveau des clubs. Ne pas être en mesure de vivre cette ambiance d’une enceinte sportive, qui plus est, en finale de la grande sœur de loin de la Coupe de la Confédération, la Ligue des champions est simplement aberrant. Il y a juste une semaine, Wembley (Angleterre) , le Maracana (البرازيل), deux stades mythiques, dans deux pays de référence en matière de football sur la planète, deux pays décimés par la pandémie du coronavirus, ont fait front à la fatalité, en accueillant le public dans des proportions différentes certes, mais non négligeables. بالرغم, tout le monde sait la rugosité des mesures de lutte anti-coronavirus en vigueur dans ces deux pays. Le cas du Maroc est particulièrement agaçant. ولسبب وجيه, ce n’est pas la première fois que le royaume chérifien, se rebiffe de la sorte, dans l’organisation d’une compétition continentale. Les fans de foot, se souviennent tous du fâcheux épisode de la CAN 2015, où la CAF de Issa HAYATOU a vécu tous les tourments de ce monde après le renoncement du Maroc à accueillir la compétition phare du continent pour cause d’ébola. Heureusement, que le président de la Guinée-Équatoriale, panafricain avant-gardiste, a offert au pied levé l’hospitalité de son pays à la plus vieille organisation panafricaine, la Confédération Africaine de Football. Pour atténuer la bile du continent après ce pied de nez, le Maroc s’est empressé d’organiser coup sur coup, في 2018 et en 2019, le CHAN et les Jeux africains. L’on croyait clos définitivement, ce chapitre douloureux du foot africain avec le pays des Lions de l’Atlas, que nenni.
La question que l’on se pose à présent avec la qualité de premier rang de la médecine au Maroc, cité parmi les références au monde, l’Afrique du football va-t-elle continuer à subir les caprices d’un pays qui dispose de gros intérêts économiques dans le reste du continent?
أوورو أسو بابري