Une meilleure organisation et l’éducation de masses pour le développement des pays les moins avancés, Benjamin Coffi Zannou y tient comme à la prunelle de ces yeux. Le Spécialiste en Communication et Consultant en gestion intégrée des nuisibles qui à cœur l’avenir des pays les moins avancés a consacré une réflexion depuis la France où il réside. Partant du contexte aux causes, le Consultant a également fait l’ébauche des solutions concrètes comme l’éducation comme tout premier levier.
Selon les données de l’ONU, 33 sur les 45 pays les moins avancés, anciennement appelés pays du tiers monde, sont africains. Répertoriés depuis 1971, nombreux de ces pays peinent à atteindre un niveau acceptable de développement. في افريقيا, sur les 33, seuls trois pays, (Botswana depuis 1994), le Cap Vert (في 2007) et la Guinée équatoriale (في 2017) ont pu sortir du lot. Les prévisions montrent que Sao Tomé-et-principe pourrait quitter la liste cette année 2024. A quelques neuf (09) semaines du 31 ديسمبر, c’est toujours l’expectative. Les freins à leur développement sont connus même si ces freins ne sont pas communs à tous les pays concernés.
Causes des échecs
La liste des causes n’est pas exhaustive. الجليد, nous allons relever les plus remarquables et transversales à la plupart de ces pays quoiqu’elles ne sont pas les mêmes partout. L’une des toutes premières est le poids de la dette. من عند 1.120 milliards de dollars américains en 2022, elle a atteint 1.152 milliards de dollars à la fin 2023 d’après un rapport de la Banque mondiale. La démographie galopante, la corruption, la mauvaise gouvernance, l’instabilité politique, les choix économiques inadaptés, les chocs extérieurs notamment les pandémies mondiales, les catastrophes naturelles, la question sécuritaire notamment le terrorisme mais aussi la mauvaise répartition des richesses nationales etc… sont entre autres causes qui plombent ces pays. A celles-là s‘ajoutent les solutions importées et prêt-à-porter. Certaines viennent des occidentaux.
D’autres sont pensées par des élites, cadres et intellectuels souvent très détachées des réalités du terrain des pays concernés. Ils élaborent des solutions locales et internationales très limitées. C’est à l’image des Programmes d’ajustement structurel (PAS), Projets intégrés de développement, projets de ci et de ça. C’est comme si l’on transposait la toiture d’une maison sur une autre. Soit elle est trop large soit elle tombe dedans comme le disait l’économiste agricole indienne Uma Lélé, auteur de ‘’The design of rural development Lessons from Africa’’. Cette première cause entraine la seconde. La résistance comportementale des peuples. Elle est justifiée par l’incompatibilité de ces méthodes. Et même lorsque les populations sont associées, les résultats ne sont toujours pas à la hauteur des attentes pour raisons de caducité des solutions adoptées comme panacée. L’échec des ‘’Logiques paysannes’’ sur l’agriculture familiale en Afrique en est une preuve palpable.
Approches de solutions
Une nouvelle piste ou approche de solution serait l’éducation et l’organisation des masses. L’observation et l’étude de l’évolution des grandes puissances révèlent une organisation soutenue des masses populaires (la révolution française en 1789 et le Bolchevisme en 1900 en Russie) mais aussi et surtout l’éducation (les luttes pour la décolonisation et l’émancipation de la Chine). Il donne pleinement raison au premier président noir de l’Afrique du Sud post apartheid, Nelson Mandela qui estime, à juste titre, que « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». Et il ne peut en être autrement vu les accomplissements de la Chine et des puissances émergentes.
للأسف, cette solution qui a été à la base de la réussite des pays quatre Dragons de l’Asie (كوريا الجنوبية, Taïwan, Singapour et Hong Kong) ne semblent pas trop intéresser certains leaders politiques africains qui pensent, à tort, que l’éducation très poussée et l’organisation des masses sont un couteau à double tranchant. S’ils sont conscients que ces deux facteurs facilitent dans un sens le développement, ils craignent une émancipation trop poussée de la masse laborieuse à même d’ouvrir les yeux du bas-peuple, qui par ricochet, serait une menace à certains régimes politiques, pas très orthodoxes avec les règles de la bonne gouvernance, bien évidemment.
Un exemple palpable : Un peuple éduqué et organisé n’acceptera point la répartition inégale des richesses du pays. Il ne tolérera point la gabegie. Partant de ces considérations, nombre de décideurs africains, laissent à dessein, le bon chemin qui mène au développement en s’engouffrant dans de dangereuses compromissions. « Une sensibilisation de certains décideurs africains s’impose. L’éducation et l’organisation des masses populaires étant une solution incontournable vers le développement des pays moins avancés », croit fermement Benjamin Coffi Zannou.
أرنو أكاكبو (كول)