Qui pour porter les couleurs de l’opposition à l’élection présidentielle ? Le choix du candidat idéal et consensuel n’est pas chose aisée et l’opposition se retrouve face à la même équation que la mouvance qui, en plus, a du mal à aborder la question de la succession.
Une chose est certaine : il n’y aura qu’une poignée de candidats à la prochaine élection présidentielle. Avec le système de parrainage, l’opposition dont le principal parti ne pourra que présenter un seul prétendant. لهذه الجزئيه, si la mouvance tient à remporter le scrutin, elle aura intérêt à trouver un terrain d’entente afin d’éviter que les deux partis que sont le Bloc Républicain et l’Union Progressiste le Renouveau dégage chacun un candidat. D’où la sensibilité de la question et la vive réaction du président Talon chaque fois qu’un membre de son sérail sort la tête du groupe pour exprimer son désir de briguer la présidentielle.
من جانبه, l’opposition n’est pas moins dans un dilemme. Les prétendants sont nombreux, ce qui n’est pas pour faciliter le choix. A l’élection de 2021, l’ex chef d’Etat Yayi Boni a dû user de son charisme et de son leadership pour faire accepter une candidate, Reckya Madougou qui s’est finalement retrouvée en prison et y séjourne à ce jour. Et pour éviter des défections, le choix avait été fait au dernier moment malgré ça il avait des bruits.
Aujourd’hui encore plus qu’en 2021, le choix précoce d’un candidat par l’opposition risque de signer son arrêt de mort. في الواقع, certains mécontents pourraient bien rejoindre le camp de la mouvance où des avantages leurs seraient miroités. من جهة أخرى, cela risque fort bien de priver tout simplement l’opposition de candidat. في الواقع, celle-ci dispose quasiment tout juste le nombre d’élus qualifiés pour parrainer un candidat. Il suffirait pour cela que deux personnalités décident de se présenter pour que le groupe soit disqualifié d’office.
Le camp du président Talon n’est d’ailleurs pas lui aussi totalement à l’abri d’un tel scénario. Certes, il dispose d’un grand nombre d’élus, mais une multitude de candidatures n’est pas à exclure. N’ayant plus rien à gagner d’un régime en fin de règne, certains pourraient décider de s’affranchir de la tutelle du chef de l’Etat et d’emporter avec eux leurs partisans.
La mouvance et l’opposition se trouvent donc de fait dans la même situation où il faut marcher comme sur des œufs au risque de briser l’apparente unité qui est de mise présentement.
داميان تولوميسي