من الان فصاعدا, il faudra débourser plus pour s’approvisionner en essence frelatée communément appelé kpayo. Depuis quelques jours le prix de l’essence a été légèrement revu à la hausse au niveau de certains vendeurs.
450 FCFA, c’est ce qu’il faut sortir de ses poches pour avoir un litre d’essence frelatée à Cotonou et environ. Si autrefois, le prix de l’essence frelatée était sujet à discussion dans les coins de Cotonou et environ en raison de la fermeture des frontières, cette fois-ci la raison semble ambiguë. Car depuis que la réouverture des frontières avec le Nigéria a été effective, l’harmonisation du prix de l’essence frelatée dans le littoral est devenue réalité. Dans notre quête de dénicher la raison derrière de cette soudaine hausse du prix de l’essence, nous nous sommes rapprochés auprès de certains vendeurs d’essence frelatée. A en croire ces derniers, cette hausse des prix aurait été due à certaines difficultés dont le transport du produit du Nigéria.
Approché il y a de cela quelques mois par nos soins, Constant Amoussou, président du bureau des revendeurs d’essence du 9e Arrondissement de la ville de Cotonou avait confié que l’harmonisation du prix litre du Kpayo était une décision issue des dernières assises du bureau des revendeurs d’essence présidé par Henri Assogba. « Nous avons décidé d’harmoniser les prix de l’essence de contrebande pour deux raisons. بريمو, permettre aux revendeurs de ne plus faire face aux dettes comme c’est le cas quand il faut fixer le prix en fonction de celui du marché et secundo, nous voulons établir un équilibre ou nous rapprocher du prix à la pompe au niveau des stations-services qui est de 505 FCFA ». avait-il déclaré tout en précisant qu’« En fixant le prix du litre, nous réduisons la grande différence qui ne permettait pas aux stations de vendre comme il se doit ».
Pour info, très peu de revendeurs d’essence frelatée s’affichent encore dans Cotonou et environ avec leur marchandise. Ces derniers subissent la déroute des éléments de la police républicaine depuis certains temps qui ont reçu pour ordre de chasser les occupants des abords des routes nationales inter Etat.
Yvon ALITONOU