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تكلفة المعيشة في بنين : صمت جمعيات المستهلكين

 تكلفة المعيشة في بنين : صمت جمعيات المستهلكين

Alors que les conditions de vie des Béninois se détériorent, les associations des consommateurs se complaisent dans un silence qui contraste avec leur mission.

En cette mi-avril 2024, le prix du maïs a atteint un pic jamais égalé au Bénin. Si dans certains milieux proches des zones de grande production le sac se négocie autour de 30.000 francs, dans les grandes villes, le prix frôle les 40.000 francs. La montée en flèche du prix de ce produit est d’autant plus alarmante qu’il constitue la base d’alimentation de la majeure partie des Béninois. La même tendance est observée au niveau des autres produits alimentaires tels que le haricot, l’igname et le sorgho.

La baisse des prix est attendue après les premières récoltes. Seulement, alors que les semis devraient déjà avoir eu lieu, la saison des pluies se fait toujours désirer dans le département des collines et dans ceux du nord qui sont les grandes zones de production.

En plus de devoir dépenser plus pour s’alimenter, les Béninois font face à de nombreuses autres difficultés toutes liées à la hausse des prix des produits et services. Pêle-mêle l’on peut citer le coût des communications téléphoniques et de l’internet dont aucun Béninois ne peut se passer aujourd’hui.

Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cette situation. Mais celles-ci sont liées en dernier ressort à la politique adoptée par l’Etat. وبالتالي, depuis bientôt une décennie, plus aucune structure de stabilisation des prix des denrées alimentaires n’existe dans le pays, ce qui livre les consommateurs à l’appétit vorace des consommateurs. D’un autre côté, les fournisseurs de services justifient la hausse de leurs tarifs par les taxes qu’ils affirment être en augmentation.

C’est le moment où les associations des consommateurs devraient monter au créneau pour prôner de meilleures politiques des prix en vue de soulager les citoyens. Mais tout laisse penser qu’elles sont portées disparues. Seules quelques organisations syndicales avaient pris la parole pour dénoncer la vie chère.

Elles ont déserté le forum, à un moment où les populations ont besoin d’elles. Un silence de cathédrale qui ne s’explique pas face à la dégradation avancée du malaise social que vivent tous les Béninois. منذ ذلك الحين, il fallait nécessairement des voix qui portent loin. Et Dieu seul sait, combien il en a dans les rangs des associations de consommateurs qui, contre toute attente, végètent dans un mutisme complice, notoire voire suicidaire. Le peuple continue de porter sa croix, sans défense.

Les associations de consommateurs ne parlent plus. Elles préfèrent le silence à l’action. Leurs bouches sont cousues. Elles ne voient rien et n’écoutent rien. Une attitude collective assez suspecte qui laisse entrevoir de dangereuses accointances et des velléités de compromissions. La situation va de mal en pire. Il y a lieu de donner l’alerte pour espérer que les choses changent dans le bon sens. Ce silence assourdissant et prolongé des associations des consommateurs effraye. Peut-être que la cherté de la vie n’est pas un sujet d’intérêt qui nécessite de leur part des actions soutenues aux côtés des populations.

داميان تولوميسي

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