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حالة فندق Noom : حقيقة حكومة بنين

Alain OROUNLA

لبضعة أيام, la démolition du Noom Hôtel par l’Etat béninois défraie la chronique. Pour situer les uns et les autres sur ce dossier brulant, le ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Orounla a effectué une sortie médiatique le mardi 22 سبتمبر الماضي.

داميان تولوميسي

Muet depuis sur cette affaire, le gouvernement béninois a rompu le silence. Selon le ministre de la communication, la démolition du réceptif Noom hôtel Cotonou répond à une logique de réappropriation d’un domaine de l’Etat. « Cet entrepreneur s’est rapproché des autorités béninoises en 2010, et obtenu d’elles la concession d’un vaste domaine de 2 hectares dans la zone balnéaire du palais des congrès dont vous connaissez la valeur immobilière, la valeur vénale, en contrepartie d’un modeste et maudite redevance de 3 ملايين 800 mille fcfa l’an », a déclaré Alain Orounla.

A en croire le porte-parole du gouvernement béninois, malgré tous les avantages douaniers et fiscaux accordés au promoteur de ce réceptif hôtelier, il n’a pas respecté les engagements pris dans le cadre du contrat. « Au terme des contrats, les travaux devraient être exécutés dans un délai de 30 mois après la signature de ce bail emphytéotique intervenu le 29 يونيو 2012. Ce délai écoulé, rien n’a été réalisé. Le promoteur a été approché, relancé, pour exécuter ce contrat, toujours rien » a-t-il fait savoir tout en ajoutant «Dans ces conditions, l’Etat se doit de récupérer dans l’intérêt de notre pays et de notre économie, ce vaste domaine de 2 hectares qui pourrait servir à autre chose plutôt que de socle à une opération nébuleuse ». Bien que le promoteur « soit fautif » dans ce dossier, l’Etat béninois, confie le ministre de la communication lui a offert une compensation, « Un accompagnement financier pour ne pas donner l’impression de déposséder quelqu’un ».

L’affaire devant les juridictions….

Selon Financial Afrik, l’homme d’affaires ivoiro-sénégalais, Yérim Sow a porté le litige qui le lie à l’Etat béninois devant deux juridictions internationales, أكثر دقة, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) à Washington et devant la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA (CCJA-OHADA) في أبيدجان. Les prochains nous situeront sur quelle partie aura raison dans ce dossier.

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