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ثلاث سنوات من الانتخابات الرئاسية : بالفعل جو من نهاية النظام الغذائي

ناخب يدلي بصوته في مركز اقتراع خلال انتخابات البرلمان الجديد في كوتونو في أبريل 28, 2019. - صوت شعب بنين في أبريل 28, 2019 لبرلمان جديد ولكن بدون مرشح معارض واحد للاختيار من بينها, فيما تحذر الجماعات الحقوقية من حملة قمع في بلد كان يُنظر إليه في السابق على أنه نموذج للديمقراطية. (تصوير يانيك فولي / وكالة فرانس برس)

ثلاث سنوات من الانتخابات الرئاسية, les successeurs potentiels de Patrice Talon commencent à animer la scène politique via des admirateurs qui suscitent leurs candidatures. Pendant combien de temps le chef de l’Etat maintiendra-t-il la discipline et la cohésion au sein de ses supporters ?

En l’absence d’un dauphin désigné, les partisans du chef de l’Etat qui ont des ambitions présidentielles ont déjà commencé à tester leur assise sur le terrain. L’objectif est de s’asseoir sur le fauteuil du patron à l’issue du scrutin de 2026. Ils préfèrent néanmoins naviguer dans des eaux troubles, par peur de fâcher le chef ou de se rendre vulnérable en se positionnant trop tôt. L’astuce trouvée pour cela est de passer par des militants prétendant que la population réclame telle ou telle personnalité à la tête de l’Etat.

L’on avait cru Olivier Boko dans cette dynamique mais beaucoup d’interrogations restent sans réponse. Ce qui est sûr pour l’heure, publiquement il ne l’est pas encore déclaré. Très discret et fidèle en amitié, cet homme d’affaire a toujours évolué dans l’ombre de Patrice Talon avant même que celui-ci fut président. Pour ses « admirateurs », la fin du deuxième mandant du président Talon devrait être donc l’occasion de sortir enfin de l’ombre afin d’assurer les arrières et de poursuivre les actions de son ami de chef d’Etat.

Comme Olivier Boko, il s’est trouvé des gens pour susciter la candidature d’un autre cadre, en l’occurrence le Ministre des Finances. Lui aussi, un proche du président Talon, il a décliné l’offre et fait remarquer qu’il est indécent à ce stade de parler des élections de 2026.

Des noms qui circulent, seul Joseph Djogbénou ne s’est encore prononcé sur sa probable candidature à la succession du président de la République. Après avoir été tour à tour député, Ministre, président de la Cour constitutionnelle, député élu, il a finalement choisi de se consacrer à la gestion du plus grand parti politique acquis à la cause du pouvoir. Se servira-t-il de ce tremplin pour se bâtir une carrure présidentielle ou au contraire va-t-il désavouer ceux qui veulent porter sa candidature ?

Pour le moment, tous ceux qui, au sein de la mouvance, ambitionnent de remplacer le chef de l’Etat, jouent en toute discrétion car ayant tout à perdre si jamais ce dernier se fâchait. Mais pas pour longtemps. Depuis l’avènement du régime en 2016, nombreux sont ceux qui s’estiment méritants et qui ont été tenus à l’écart. Ces derniers sortiront à coup sûr de leurs réserves et d’afficher leur envie dans les rangs de la mouvance quelles qu’en soient les conséquences.

داميان تولوميسي

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