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Après des semaines de préparation : Le concert Afrobeat Night With Lyta se retrouve dans l’impasse

Après des semaines de préparation minutieuse et d’investissements conséquents, le concert très attendu Afrobeat Night With Lyta, initialement prévu le 8 décembre 2024 en France, se retrouve dans l’impasse. A l’origine de cette situation : le refus par l’ambassade de France au Bénin d’accorder un visa à Lyta, l’artiste nigérian vedette de cet événement.

Dans une lettre adressée à l’intéressé, l’ambassade a justifié ce rejet par « des doutes raisonnables quant à son intention de quitter le territoire des États membres avant l’expiration du visa ». Une explication que Romaric Boco, promoteur de l’événement et figure respectée du divertissement en France, a qualifiée d’infondée. Selon lui, Lyta, habitué des scènes européennes et connu pour son professionnalisme, n’a jamais failli à ses obligations lors de ses précédents séjours.

Le promoteur Romaric Boco, qui s’est illustré cette année avec des événements à succès tels que la « One Benin Fiesta » en France, rappelle que jamais aucun des artistes qu’il a invités n’a abusé des termes de son visa. Ce promoteur, reconnu pour sa contribution au rayonnement culturel africain et au dynamisme du secteur touristique français, plaide pour une révision de cette décision qu’il juge préjudiciable non seulement à son investissement, mais aussi à l’image d’équité et de soutien culturel que l’on prête à la France.

Décembre, période clé pour l’industrie du spectacle, représente pour les organisateurs une opportunité cruciale, générant jusqu’à 45 % de leur chiffre d’affaires annuel. Ce refus de visa compromet ainsi la tenue du concert, que M. Boco a dû reporter au 14 décembre dans l’espoir que l’ambassade reconsidère sa position. Ce cas interpelle sur la nécessité d’un examen minutieux et équitable des demandes de visa, en tenant compte des antécédents de l’artiste et de la réputation de l’organisateur.

Lyta est un artiste mondialement reconnu, et son absence sur la scène française serait une perte pour les amateurs de musique afrobeat. En exhortant l’ambassade de France au Bénin à reconsidérer cette décision, Romaric Boco appelle à un dialogue constructif pour préserver l’essence même de la coopération culturelle, qui enrichit mutuellement les deux nations. Le temps presse, et la révision de ce refus s’avère essentielle pour honorer les attentes des milliers de spectateurs et préserver la vitalité du secteur culturel.

Edmond HOUESSIKINDE

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