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Après Bénin-Côte d’Ivoire et Bénin-Sénégal : Analyses de certains journalistes sportifs

Les Guépards du Bénin ont livré deux matchs amicaux, respectivement contre les Eléphants de la Cote d’Ivoire (2-2) et les Lions de la Téranga du Sénégal (0-1) lors de la fenêtre FIFA de mars 2024. A l’issue de ces deux matchs (bilan 1 nul et 1 défaite), Gaskiyani Info a recueilli les impressions de certains journalistes sportifs. Lisez plutôt leurs analyses !!!

Mémo Kouton,  Eketi.info

Dans l’ensemble ce fut un match assez intéressant côté Béninois. L’équipe s’est bien comportée, on voyait clairement le dévouement de tous les acteurs. Positivement c’est un groupe compact qui garde bien son bloc. La jeunesse du milieu (Sessi, Imourane et Dodo) a montré sa capacité à rester discipliné et solide quand il le faut même si quelques errances ont pris par là. La paire Tijani et Cédric a stabilisé la défense et a fait montre d’une complicité et une complémentarité séduisantes. La générosité des deux ailiers (Andréas et Olaitan) à participer aux tâches défensives en plus de leur rôle offensif est le signe d’un début de cohésion.

Pourvu que la forme soit la même ou en mode crescendo au prochain regroupement. Mais, il manquait ce petit plus nécessaire pour faire la différence. La lucidité, le calme pour certains mais surtout l’excès de confiance qui débordait chez d’autres.  Pour la suite, ça promet si et seulement si les joueurs gardaient le rythme et restaient dans la dynamique de régénérescence de l’équipe. Ceci prendra le temps qu’il faudra et pour cela, il faut du travail et la patience.

Boris Akan, 90mnfoot

« La performance offensive de Junior Olaïtan, avec un doublé contre la Côte d’Ivoire, démontrant un potentiel prometteur en attaque. La capacité à prendre l’avantage au score à deux reprises contre les Champions d’Afrique, mettant en lumière une certaine résilience et détermination de l’équipe. Malgré la défaite face au Sénégal, la création d’opportunités, notamment avec l’occasion de Steve Mounier et le penalty obtenu, montrent une volonté offensive active. Il y a également l’implication des jeunes du milieu de terrain, Dodo Dokou et Imourane Hassane, impressionnants sur les deux rencontres. Ça prouve réellement que nous avons de la valeur et qu’il suffit juste de compter sur les jeunes et leur donner la confiance nécessaire et ils seront capables de bien plus.

Par contre, les buts encaissés face à la Côte d’Ivoire malgré les avances au score, révèlent des faiblesses dans la gestion des phases défensives et la concentration jusqu’au bout. Le manque de confiance de Saturnin Allagbé, le gardien de but, a affecté la stabilité de la défense et compromis les performances de l’équipe face à la Côte d’Ivoire. L’incapacité à capitaliser sur les occasions clés, comme le raté de Steve Mounier et le penalty manqué face au Sénégal soulignent un besoin d’amélioration dans l’efficacité offensive et la finition.

Au vu des deux rencontres, il y a certainement une lueur d’espoir pour une équipe nationale compétitive. Les performances offensives encourageantes et la capacité à rivaliser avec des équipes de haut niveau montrent un potentiel à exploiter. Cependant, des ajustements sont nécessaires, notamment en défense et en confiance individuelle des joueurs clés, pour atteindre un niveau de compétitivité plus élevé. Nécessité donc de faire avec des jeunes compétents et surtout qui sont en compétition. Il urge donc de jeter un coup d’œil dans le championnat local pour un travail minutieux et non rester sur un ou deux matchs à Cotonou et dire qu’il n’y a rien dans le championnat. L’exemple de Imourane Hassan et Dodo Dokou de Olaïtan pour ne citer que ceux-là, qui sont des produits du championnat illustrent bien mon idée. Si ces aspects sont travaillés et améliorés, l’équipe du Bénin pourrait aspirer à des résultats plus positifs à l’avenir ».

Carinos Satya CHANHOUN, Afrique sports

« C’est déjà une audace de se mesurer aux deux derniers champions d’Afrique, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, quand on n’a pas remporté un match de football depuis exactement deux ans. La dernière victoire du Bénin remonte au 27 mars 2022 en match amical contre la Zambie. Donc, ce n’était pas gagné d’avance pour les Guépards de Gernot Rohr qui sont dans une spirale négative. Mais contre la Côte d’Ivoire, il a réussi à créer une dynamique. Il a testé un nouveau système en 4-4-2 qui m’a beaucoup plu. Face à la Côte d’Ivoire, on a vu une équipe qui menait chaque fois au score, une équipe qui ne lésinait pas sur les efforts pour contrer les offensives des Éléphants, notamment ce milieu à quatre avec deux sentinelles, Sessi d’Almeida et Imourane Hassane, qui ont multiplié les efforts. Dodo Dokou, relayeur, a été passeur décisif sur le doublé d’Olaïtan. Gros point positif pour Olaïtan qui a montré de belles choses face à la Côte d’Ivoire. Il en va de même pour Andréas Hountondji qui a prouvé à Gernot Rohr qu’il devrait être un titulaire indiscutable dans l’attaque du Bénin lors de l’ensemble des deux matchs. Autre point positif, je note une complémentarité entre Cédric Hountondji et Mohamed Tijani dans l’axe de la défense. J’ai envie de dire qu’une nouvelle paire axiale est née au Bénin, mais je vais être plus mesuré puisqu’il ne s’agissait que de matchs amicaux.

Même face au Sénégal, le Bénin a certes perdu 1-0 sur un penalty de Sadio Mané, mais dans l’ensemble, on peut être satisfait du contenu et on doit justement nourrir des regrets puisque nous avions eu des situations pour mener voire gagner ce match. Mais Steve Mounie n’était pas dans un grand soir, il a raté un penalty et a manqué une occasion immanquable après un travail absolument colossal d’Andreas Hountondji sur le côté droit. Dans des matchs difficiles, il faut être décisif et ça, Steve Mounie doit comprendre qu’il est l’avant-centre numéro 1 des Guépards et qu’il doit se montrer adroit sur les rares situations que l’équipe se procure. J’aurais adoré voir Aiyegun Tosin dans cette configuration en 4-4-2, mais l’attaquant de Lorient n’a pas pu participer aux deux matchs, étant blessé à l’entraînement. Il est aussi intéressant de noter Youssouf Assogba contre la Côte d’Ivoire et Moumini contre le Sénégal, deux latéraux droits de styles différents qui n’ont pas été ridicules, mais qui auraient dû faire mieux sur ce regroupement. C’est clairement le secteur où je pense que l’on doit encore s’améliorer. Car en 4-4-2, il n’y a pas d’ailiers et les latéraux doivent mieux travailler, doivent souvent exploiter les espaces, apporter du surnombre et centrer davantage. Mais David Kiki, Youssouf Assogba et Moumini ont été très moyens lors des deux matchs. Je ne vais pas conclure sans évoquer le poste de gardien de but qui est aujourd’hui un grand chantier pour Gernot Rohr. Allagbé manque de rythme et Dandjinou, face au Sénégal, s’en est bien sorti, mais dans les matchs décisifs à forte intensité, il lui manque l’expérience nécessaire pour faire face à la pression. Mais cela été quand même une très bonne chose de l’avoir testé face au Sénégal et il n’a pas encaissé de buts dans le jeu, seulement un penalty de Sadio Mané où il ne pouvait pas faire grand-chose. Gernot Rohr, enfin, je réclame une victoire pour le Bénin. Il est maintenant sur une série de 10 matchs sans victoire à la tête des Guépards, qui n’ont plus gagné depuis 15 matchs. C’est une série noire et il faut arrêter l’hémorragie ».

René Soglo, Fraternité FM Parakou

« Les performances décevantes de l’équipe nationale du Bénin suscitent de vives inquiétudes, ce qui est tout à fait compréhensible. Malgré des moments de jeu intéressants, le manque de résultats positifs est préoccupant, et les joueurs doivent assumer leur part de responsabilité. Les matchs contre deux grandes nations comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal n’ont pas entraîné de changements significatifs, à l’exception du nul flatteur contre les Ivoiriens. Cela met en lumière les lacunes persistantes de l’équipe nationale du Bénin et souligne la nécessité urgente de trouver des solutions pour améliorer les performances. Avec une série noire de 15 matchs sans victoire, il est légitime de remettre en question le rôle de Gernot Rohr en tant qu’entraîneur. Son bilan de 6 nuls et 4 défaites est inacceptable pour un technicien expérimenté. Les supporters ont le droit d’être inquiets, et il est impératif de prendre des mesures correctives rapidement pour inverser la tendance. Les joueurs et le staff technique doivent collaborer intensivement pour retrouver le chemin de la victoire. Il n’y a pas de place pour les excuses dans le sport de haut niveau. C’est le moment pour Rohr de montrer sa vraie valeur et de ramener la fierté et la victoire à l’équipe nationale du Bénin ».

Venance Agodokpessi, Radio Bénin

« C’est un stage avec beaucoup d’enseignants à tirer pour les Guépards. On a vu sur les deux matches, une équipe avec une solidité défensive. Le duo Cédric Hountondji Mohamed Tidjani a donné des assurances et peut être pour le futur un gage de sécurité en défense. Toujours dans les satisfactions, il y a les belles performances de Andréas Hountondji qui pour moi apporte de la fraîcheur et de la variation dans le jeu offensif de l’équipe. Junior Olaïtan a été aussi très bon au cours de ce stage et montre que de plus en plus il devient un joueur important pour la sélection. Imourane Hassane et Dodo Dokou de par leur positionnement ont permis de tirer le meilleur de Sessi  d’Almeida. Il reste cependant que l’équipe n’arrive toujours pas à exploiter la qualité première de Steve Mounié qui est le jeu de tête. Les deux littéraux ne prennent presque jamais leurs couloirs et du coup n’arrivent pas à adresser de bons centres vers Mounié. Il ne faut pas aussi occulter le manque d’efficacité de Mounié qui sur le deuxième match a quand même manqué de grosses occasions, il va falloir faire mieux lors des prochaines rencontres ».

Dicorel Sègnon Zohou, Radio Cotonou et commentateur à A+BÉNIN

« Les Guépards du Bénin ont livré deux matchs de haut niveau face aux récents vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations. Ces deux sorties ont permis au sélectionneur Gernot Rohr de tenter un nouveau plan de jeu sans ailiers avec beaucoup de milieux de terrain. Un 4-4-2 plat grâce auquel l’équipe a retrouvé un certain équilibre de jeu. Un jeu défensif solide avec des contres rondement menés. Le Bénin n’a pas été ridicule au contraire il a mis en difficulté ces deux nations. C’est la preuve que l’équipe est entrain de progresser et qu’il ne faut pas baisser les bras. Cependant nous restons sur 15 matchs sans victoire, Gernot Rohr reste sur une sale note de 10 matchs sans victoire sur le terrain. Mais c’est  normal car l’équipe est en reconstruction et la base n’est pas forcément bien huilée. Je demande aux dirigeants d’être beaucoup plus sérieux. Nous aurions pu profiter de ces journées FIFA pour mettre les équipes U-23, U-17 et A’ en regroupement pour des matchs amicaux. Car le sélectionneur national ne va pas inviter ou créer des joueurs, il n’utilisera que l’existant. Rendons plus dynamique la Direction Technique Nationale. Les dirigeants doivent également penser à faire des contrats aux sélectionneurs des autres catégories afin qu’ils puissent se concentrer sur le travail de détection et de suivi des joueurs. Sans faire tout, c’est comme si nous demandions aux sélectionneurs et aux joueurs de faire des miracles ».

Christian Hounongbé, La Nation

Analyser les deux matchs de l’équipe nationale du Bénin contre la Côte d’Ivoire et le Sénégal lors des dernières journées Fifa revient à évaluer plusieurs aspects notamment le jeu tactique, la performance des joueurs individuels, le schéma tactique du sélectionneur Gernot Rohr et les résultats obtenus. Nous pensons personnellement qu’il a eu quelques avancées mêmes s’il y a beaucoup de travail à faire. Ainsi, au sujet de la performance des Guépards sur l’ensemble de ces deux grands tests, on peut dire qu’ils se sont bien comportés. En renouant avec son plus grand atout à savoir faire bloc bas et procéder par des contres, l’équipe a bien progressé dans le jeu collectif d’abord contre la Côte d’Ivoire puis contre le Sénégal. Réussi à se procurer des occasions et marquer deux buts en deux matchs contre deux cadors du continent est un exploit pour les Guépards qui ont manqué de réussite ces dernières années. Dans un système 4-4-2 où les milieux de terrain Sessi d’Almeida, Dodo Dokou et Hassane Imourane se sont bien impliqués dans le travail défensif empêchant les attaquants ivoiriens et sénégalais de trouver des failles pour marquer des buts, les joueurs ont fait preuve de caractère en mettant même l’adversaire en difficulté. Du point de vue tactique, Gernot Rohr a pu se doter d’un noyau défensif autour de Cédric Hountondji et Mohamed Tidjani qui ont bien fermé les espaces avec David Kiki et Youssouf Assogba  en déjouant les attaquants ivoiriens. Formant une muraille défensive avec les milieux récupérateurs comme Sessi et Dodo, bien présents, cette défense expérimentale s’est bonifiée lors du second match contre le Sénégal où malgré le remplacement de Youssouf Assogba par Rachid Moumini qui a fait un grand match muselant Sadio Mané. En dépit du fait que les ailiers chargés de soutenir l’attaque en fournissant des centres depuis les côtés du terrain et en créant des occasions de buts n’ont pas été à la hauteur, Andreas Hountondji et Steeve Mounié ont fait beaucoup d’efforts en créant une demi-dizaine d’occasions lors du match contre le Sénégal.

Les résultats et des prestations des joueurs lors de ces deux matchs tests laissent croire qu’un travail de fond se fait par staff technique qui doit continuer à se baser sur des critères de performance rigoureux avant de convoquer les joueurs en sélection nationale. Le sélectionneur national doit sélectionner les joueurs en fonction de leur talent, de leur forme physique et de leur performance sur le terrain plutôt que de leur notoriété ou de leur appartenance à un club particulier comme le cas de Saturnin Allagbé, Jodel Dossou, Charbel Gomez et autres qui ont été appelés malgré leur niveau qui laisse à désirer actuellement. Il faut de la rigueur et la transparence dans le processus de sélection qui doit être rigoureux et basé sur des critères objectifs. Cela peut aider à éviter les accusations de favoritisme ou de partialité évoquées ces dernières années avec la sélection ».

Etienne Yémadjè, LE MATIN/ Radio Immaculée Conception

« Sur l’ensemble des deux matches, je félicite les joueurs. Le sélectionneur national Gernot Rorh ayant compris qu’il ne dispose pas des joueurs qui puissent répondre aux choix tactiques qu’il a voulu imprimer à l’équipe a dû recourir au système défensif laissé par Michel Dussuyer et dans lequel nos joueurs se retrouvent mieux. Face à la Côte-d’Ivoire et au Sénégal, nous avons senti une aisance au niveau de nos joueurs qui réagissent bien ou répondent bien aux assauts offensifs de l’adversaire. Mieux, nous avons quelques jeunes nouveaux, à l’instar de Andréas Hountondji qui font un énorme travail offensif. Au niveau de Dodo Dokou, on sent une certaine métamorphose à travers ses prestations. Idem pour Junior Olaïtan. Preuve qu’à force de continuer à travailler ensemble et à jouer ensemble, le Bénin va réussir une belle transition. Nous savons combien Steve Mounié est utile en attaque. Mais depuis quelques moments il est en manque de réussite. Maintenant il nous faudra avoir des joueurs sur le côté pour l’aider dans son domaine de prédilection, le jeu aérien. Seulement que le football moderne exige qu’un attaquant soit complet à tous les niveaux. Nous n’avons pas à jeter la pierre à cette équipe. N’oublions pas que nos Guépards ont affronté deux grands pays de football. Combien de joueurs avons-nous formé et qui ont suivi le cursus normal en matière d’apprentissage lorsqu’on parle football ? Les rares qui ont réussi à s’offrir une place au soleil en trouvant des contrats en Europe ou dans les pays africains où ça se passe très bien, Afrique du Sud, Egypte, Tunisie, Maroc, Lybie, Nigéria, pour ne citer que ces pays, parce que c’est dans ces pays on retrouve plus les Béninois, ne performent pas correctement. Car, ils ont faussé leur formation, ils ont brûlé les étapes. Il va falloir former et offrir les conditions qui puissent nous permettre d’obtenir de bons résultats. Nous n’obtenons que ce que nous produisons. Il ne faut pas jeter la pierre aux joueurs. Accompagnons la dynamique en cours sans manquer de faire des critiques objectives et constructives».

Rodrigue Herman Amégan, Télévision Nationale

« Il fallait obligatoirement se rassurer à l’issue de ce stage en Picardie. Et je pense que même si au bout il n’y a pas eu de victoire enregistrée, il y a de quoi être satisfait des deux sorties de l’équipe. Ne perdons pas de vue que nous avons affronté les deux derniers champions d’Afrique. C’est prestigieux. Mais c’était un risque pour une équipe totalement en panne de confiance et de certitudes. Tous les doutes ne se sont certes pas dissipés au détour de ces deux matchs. Mais il y a de quoi se satisfaire du contenu. Le Bénin a retrouvé des préceptes qui ont par le passé fait sa force à une certaine période : La solidité défensive. En optant pour un bloc bas avec quatre milieux de terrains (d’Almeida, Dokou, Hassane et Olaïtan), le sélectionneur a densifié l’entre jeu. Ce qui a fait qu’il y avait moins d’espace. Parce que le bloc équipe coulisse bien et défend solidement. En attirant l’équipe adverse, les Guépards s’offrent ainsi des boulevards dans le dos des adversaires qu’ils peuvent exploiter à L’image du second but de Junior Olaïtan face à Côte d’Ivoire.

Reste à présent à capitaliser les acquis de ce stage pour négocier les deux matchs de juin. Il y a de quoi avoir quelques regrets parce que la série noire de deux ans sans victoire se poursuit. Et Gernot Rohr est toujours à la quête de sa première victoire sur le terrain. Avec le scénario des deux matchs, il y avait de la place pour au moins une victoire. Malheureusement il y a eu des errances défensives cumulées aux prestations moyennes des deux gardiens de but. Et c’est sur ce point qu’il faut aussi progresser. Encaisser moins de but. La paire Hountondji-Tijani en défense a fait l’affaire. Malheureusement au poste de gardien de but aujourd’hui, le Bénin manque de valeur sûre. Coups de cœur pour ce stage amiénois : Mohamed Tijani en taille patron dans la défense, Andréas Hountondji très actif sur son côté droit et Junior Olaïtan qui progresse dans l’usage du ballon et son positionnement. Déceptions : Steve Mounié qui n’a pas su être clinique. Il faudrait peut-être commencer par le challenger même si c’est le capitaine. Saturnin Allagbé pas très impérial. On sent qu’il est en panne de confiance et de rythme ».

Propos Recueillis par Damien TOLOMISSI

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